Le média en ligne, Mousso News, a initié une session de renforcement de capacités au profit des journalistes, le jeudi 25 juillet 2024 à Ouagadougou. Cette initiative a pour objectif de renforcer les compétences rédactionnelles des journalistes tenant compte du contexte sécuritaire. Elle entre dans le cadre de l’acte 2 de la trimestrielle de Mousso News sur le renforcement des capacités des journalistes.
Dans un paysage médiatique en période de crise, avoir des compétences rédactionnelles élevées est nécessaire pour les journalistes. Conscient de cette nécessité, Mousso News a initié un atelier sur les exigences rédactionnelles du métier de journaliste en temps de crise, afin d’aider les journalistes à se perfectionner. Cette formation s’est tenue sous le thème, « Techniques et exigences rédactionnelles en temps de crise ».
La formation s’est axée principalement sur trois points. L’importance d’une bonne rédaction, l’initiation à l’application des règles rédactionnelles et l’importance du journalisme de solution en temps de crise.
Pour Albert Nagreogo, directeur de publication du média Libreinfo, chaque article doit avoir un but précis et apporter une information pertinente. « Chaque sujet présente un intérêt pour le journaliste et pour la société », a-t-il souligné.
Pour lui, traiter un sujet ne consiste pas simplement à remplir du papier. Un bon journaliste, à l’entendre, prend le temps de choisir un angle clair pour rendre le sujet intéressant et compréhensible.
« La qualité de l’écriture et la profondeur de l’analyse sont essentielles pour informer correctement le lecteur et maintenir sa confiance », a insisté Albert Nagreogo.
Albert Nagréogo, directeur de publication de Libreinfo, conférencier-©Faso7
Baba Hama, enseignant et ancien journaliste à la retraite, allant dans le même sens qu’Albert Nagreogo, a fait savoir qu’un journaliste doit prendre des précautions pour garantir la qualité de son article et utiliser la littérature de façon plaisante dans le but de permettre au narrateur de vivre l’action.
« Un journaliste doit se relire au moins deux fois. Dans la première lecture, le journaliste doit corriger ses erreurs grammaticales, orthographiques et de syntaxe. Ce qui lui assure un texte sans fautes et professionnel. La deuxième lecture lui permettra de vérifier la cohérence et la fluidité de l’article, en s’assurant que les idées sont bien structurées et que l’information est présentée de manière logique », a indiqué l’ancien ministre.
Baba Hama, enseignant en journalisme- ©Faso7
Le journalisme de solution est essentiel dans la lutte contre le terrorisme, car il met en avant des réponses constructives aux défis sécuritaires, a expliqué Franck Pougbila, spécialiste en journalisme de solution.
« Le journalisme de solution renforce les efforts pour contrer l’extrémisme. Ce type de journalisme favorise également la résilience des communautés en montrant comment elles peuvent se mobiliser et se soutenir mutuellement. Le journaliste de solution doit encourager la coopération entre divers acteurs sociaux, car cela facilitera les approches collectives de la lutte anti-terroriste », a déclaré ce dernier.
Rochsane Compaore, Rosien Bonkoungou (stagiaires)
Faso7
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