Les travaux de la revue à mi-parcours 2024 du Cadre sectoriel de dialogue justice et droits humains (CSD-JDH) se sont ouverts, ce mardi 30 juillet 2024 à Ouagadougou. Au cours des travaux, il sera question pour les acteurs d’examiner le contenu du rapport des activités et de donner des perspectives pour le reste de l’année 2024.
A la date du 30 juin 2024, les résultats en termes de réalisation du Cadre sectoriel de dialogue justice et droits humains (CSD-JDH) se situent à plusieurs niveaux. Des explications d’Edaso Rodrigue Bayala, ministre de la justice, des droits humains, il faut retenir entre autres, le jugement de 98 dossiers lors des audiences des chambres criminelles des cours d’appel, le jugement de 45 dossiers dans le cadre de la répression des infractions économiques et financière et le jugement de 33 dossiers impliquant 45 présumés terroristes par le pôle anti-terroriste. Par ailleurs, dit-il, le CSD-JDH a contribué à l’assistance judiciaire de 729 personnes, dont 229 femmes et 21 mineurs.
En termes de pourcentage, le taux de réalisation physique des produits s’élève à 52,09% contre un taux d’exécution financière de 23,70%. Selon Rodrigue Bayala, l’écart entre le taux d’exécution physique et financière s’explique par un problème de déblocage financier au niveau des partenaires techniques et financiers. De ce fait, il a souligné que les acteurs examineront les difficultés liées à la mise en œuvre et au financement des activités afin de recueillir des recommandations et des suggestions pour l’amélioration de la mise en œuvre des produits et le fonctionnement du CSD.
Rodrigue Bayala, ministre de la justice et des droits humains-©Faso7
«La première difficulté à résoudre pour les 6 mois à venir, c’est demander aux partenaires qui nous accompagnent pour la réalisation d’actions nobles au niveau du secteur justice et droits humains qui est un facteur de paix et de cohésion sociale, c’est de redoubler d’efforts et d’aller beaucoup plus vite au déblocage pour nous permettre d’atteindre les résultats escomptés», a-t-il souhaité.
Présent à la cérémonie d’ouverture des travaux, Alfredo Teixeira, représentant des partenaires techniques et financiers a fait savoir qu’ils continueront à mobiliser les ressources financières pour accompagner les efforts du gouvernement. Pour lui, les résultats engrangés par le CSD sont la preuve que les partenaires doivent s’engager pour l’atteinte des objectifs.
Photo de famille des acteurs du CSD-JDH-©Faso7
« Il y a un point que le ministre a dit qui détermine l’engagement du PNUD. Il a dit que la justice et les droits humains, c’est le facteur de la paix. Et le PNUD est là pour accompagner le gouvernement dans ses efforts pour la stabilisation, pour la paix, pour le développement », a-t-il fait savoir.
Il faut rappeler que le CSD-JDH est composé du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, du ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale ainsi que du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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