Les membres du Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation (CSD-EF) tiennent la revue sectorielle à mi-parcours de performance 2024 de la politique nationale de développement (PND), ce 1er août 2024 à Ouagadougou.
Au cours de cette rencontre, les participants vont examiner et adopter le rapport à mi-parcours de performance 2024 du plan national pour le développement et le plan d’action pour la stabilisation et le développement du secteur éducation et formation (PA-SD/EF) actualisé.
À l’ouverture, Jacques Sosthène Dingara, ministre chargé de l’Éducation nationale et président du CSD-EF, a fait état des réalisations à mi-parcours du cadre qu’il préside. Au 30 juin 2024, le taux de réalisation physique et financière des produits est respectivement de 31,61% pour la réponse à la crise humanitaire et de 40,34% au niveau de la réforme de l’État et de l’amélioration de la gouvernance, selon Jacques Sosthène Dingara.
Du côté de la réponse à la crise humanitaire, les 31,61% se traduisent sur le terrain par des subventions au profit de 730 élèves apprenants chefs de ménage, la formation en éducation en temps de crise au bénéfice de 1288 enseignants, et des subventions à la scolarisation profitant à 509 filles et enfants vulnérables.
Le ministre a aussi cité la dotation en kits scolaires au profit de 23 800 élèves des zones de repli des populations déplacées internes, la formation aux métiers de 1 119 déplacés internes, veuves, blessés et veuves des forces de défense et de sécurité. Il a également mentionné la dotation de 7 070 table-bancs mis à la disposition d’écoles accueillant des élèves déplacés internes.
Au niveau de la réforme de l’État et de l’amélioration de la gouvernance, Jacques Sosthène Dingara a évoqué la réalisation de 201 salles construites au profit de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire, dont 147 nouvelles salles de classe pour le désengorgement des écoles à large effectif.
La mise en place du fichier d’identification unique des déplacés internes toujours attendue
Il a aussi cité la réalisation d’un lycée scientifique, des aides et prêts au profit de 56 764 étudiants, des bourses d’études au profit de 6 749 étudiants et de l’hébergement au profit de 6 648 étudiants demandeurs. Le ministre a terminé avec la tenue effective des examens scolaires de la session 2024. « Au regard de ces acquis, on peut affirmer que les différents acteurs à tous les niveaux du système de l’éducation et de la formation ont joué chacun leur partition malgré le contexte national et international, particulièrement difficile », a-t-il conclu.
Toutefois, le président du CSD-EF a souligné que des efforts doivent être poursuivis afin de rattraper les écarts au niveau des domaines de contre-performance. Au titre de ces contre-performances, Sylvain Ouédraogo, Directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère en charge de l’Éducation, a cité le taux de réalisation des actions liées à la mise en place du fichier d’identification unique qui est toujours à 0 % à cette date. « Il en est de même pour des actions liées à l’enseignement supérieur et à l’emploi, notamment la formation des jeunes sur certaines thématiques », a-t-il ajouté.
Pour le reste de l’année, les membres du CSD-EF vont s’appliquer à des actions comme la réalisation d’infrastructures, la mise en place effective du fichier d’identification unique des personnes déplacées internes, et la mise en œuvre des métiers dans l’enseignement primaire et secondaire.
Josué TIENDREBEOGO
Faso7
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