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Burkina : Des acteurs élaborent une feuille de route pour renforcer l’agroécologie en Afrique de l’Ouest
Ouagadougou, 01 août 2024 (AIB)-La coordination régionale de la COPAGEN et des membres et plateformes alliés, se sont réunis, jeudi, pour élaborer une feuille de route et mettre en place un cadre de concertation permanent des mouvements sociaux, autour de l’agroécologie paysanne en Afrique de l’Ouest.
Pour le secrétaire général de la COPAGEN, Jean-Paul Sikeli, l’objectif de l’atelier régional est de contribuer au renforcement des capacités d’action et de réaction des mouvements sociaux favorables à l’agroécologie paysanne en Afrique de l’Ouest.
« L’agroécologie comporte trois dimensions, notamment la dimension agronomique qui se traduit sur le terrain par l’adoption de pratiques culturales durables, la dimension scientifique, l’agroécologie étant depuis les années 80 une discipline enseignée dans les écoles et universités spécialisées et la dimension liée aux mouvements sociaux », a-t-il poursuivi.
Jean-Paul Sikeli et porte-parole de l’atelier, a indiqué que l’accent est mis sur les deux premières dimensions de l’agroécologie, la troisième étant négligée et occultée dans les débats.
Or, selon lui, l’essor et le rayonnement de l’agroécologie dépend de la prise en compte des trois dimensions qui se présentent comme des conditions sine qua non et cumulatives à la réalisation de ce modèle agricole vertueux.
« En guise de conclusion, les différents réseaux et plateformes ont renouvelé leur intérêt et manifesté leur volonté de travailler plus étroitement ensemble pour réussir le pari de la promotion et de la mise à l’échelle effective de l’agroécologie de nos terroirs et dans nos nations », a ajouté M. Sikeli.
Le secrétaire général a dressé comme points saillants, le renforcement des capacités sur l’analyse critique des politiques/programmes, le pilotage de campagnes de plaidoyers collectifs pour la reconnaissance et la valorisation de la recherche paysanne, en mutualisant les forces des différentes plateformes et organisations et production des évidences pour renforcer l’argumentaire.
Jean-Paul Sikeli a aussi cité la mise en œuvre des dispositifs d’appui-conseils pour faciliter, la vulgarisation des modèles réussis en matière de subvention de bio-intrants et la mobilisation de plus de ressources axées sur des dispositifs endogènes.
En prélude à la rencontre, une cartographie des réseaux et plateformes a été élaborée et servie de base aux réflexions.
Ces actions sont prévues dans le cadre du Programme « Appui à la transition écologique par les OSC en Afrique de l’Ouest », soutenu par l’ONG OXFAM.
Agence d’information du Burkina
HB/no/bz
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