<div class="rss_chapo">
<p>Le 1er dernier, l&rsquo;avocat et homme politique, Me Guy Hervé Kam Ainsi a de nouveau été entendu par le parquet militaire et déposé à ma Maison d&rsquo;arrêt des armées (MACA). Pour le MOUVEMENT SENS, au-delà de celui qui est son coordonnateur national, cet épisode judiciaire montre qu&rsquo;il s&rsquo;agit « d&rsquo;un acharnement et une persécution contre tous ceux qui ont des positions opposées à la pensée ».</p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>Le 24 janvier 2024, le coordonnateur national du Mouvement SENS, Maître Guy Hervé Kam a été enlevé par des agents se présentant comme relevant de la sûreté de l&rsquo;Etat et séquestré depuis lors pendant plus de 4 mois. Le 29 mai 2024, au détour d&rsquo;un simulacre indécent de libération, il a été transféré à la Section de Recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou. <br />
Le lendemain 30 mai 2024, il a été présenté au juge d&rsquo;instruction du Cabinet N°2 du tribunal militaire de Ouagadougou, qui l&rsquo;a mis en examen pour complot et association de malfaiteurs. Dans la foulée, une ordonnance de placement en détention provisoire a été rendue à son encontre et un mandat de dépôt a été décerné contre lui et il a été incarcéré à la Maison d&rsquo;Arrêt et de Correction des Armées (MACA). <br />
Contre cette décision de placement en détention, Maître Guy Hervé KAM a interjeté appel. Le 8 juillet 2024, la Chambre de Contrôle du Tribunal Militaire, a statué sur ce recours, en infirmant l&rsquo;ordonnance de placement en détention et a ordonné sa libération immédiate. La même juridiction a ordonné son placement sous contrôle judiciaire dont les modalités devraient être déterminées par le juge d&rsquo;instruction. <br />
Malgré les termes de cette décision, Maître Guy Hervé KAM sera maintenu envers et contre tout, en toute illégalité à la MACA. Et c&rsquo;est finalement le 10 juillet 2024 qu&rsquo;il a pu enfin regagner son domicile avec l&rsquo;obligation de se soumettre à un contrôle judiciaire draconien, jamais vu dans notre histoire juridico-judiciaire. Mais en bon citoyen, Maître Guy Hervé KAM s&rsquo;est plié à ses conditions, même s&rsquo;il a interjeté appel contre lesdites mesures. <br />
Mais cette libération n&rsquo;était pas du goût des princes du moment, qui ont vite fait de lui coller de « nouveaux faits de complot ». Comme pour confirmer ces rumeurs, dans sa parution du 26 Juillet 2024, le quotidien l&rsquo;Observateur Paalga, dans sa rubrique « Une lettre pour Laye » révélait les machinations qui avaient cours en vue de l&rsquo;impliquer à nouveau dans une sombre affaire de complot sur la foi des déclarations d&rsquo;« une personne qui est déjà à l&rsquo;arrêt depuis fort longtemps ». <br />
Ainsi ce jour 01 août 2024, sur convocation du parquet militaire, Me Guy Hervé KAM a été interrogé, placé en garde à vue et incarcéré à nouveau à la MACA. <br />
Cette nouvelle « saison » de ce feuilleton politico-judiciaire renseigne clairement sur l&rsquo;obstination du pouvoir du MPSR 2 de contourner la décision de libération de la Chambre de Contrôle l&rsquo;instruction qui avait ordonné sa libération. Ce « nouveau dossier » qui ne contient aucun nouveau fait, n&rsquo;est autre qu&rsquo;une cabale politique, un acharnement qui vise à le maintenir au cachot. Me Guy Hervé KAM est donc un adversaire politique qui dérange, et qu&rsquo;il faut faire taire pour le disqualifier ainsi que son mouvement de l&rsquo;arène politique. <br />
Cet acharnement, cette persécution de Maître Guy Hervé KAM et de tous ceux qui ont des positions opposées à la pensée unique qu&rsquo;on tente d&rsquo;imposer par tous les moyens est inacceptable et condamnable. Faut-il le rappeler, la justice, fût-elle militaire est rendue au nom du peuple Burkinabè. Elle ne doit point être un instrument de musèlement d&rsquo;adversaires politiques ou de règlement de comptes politiques. <br />
Depuis bientôt 10 ans, notre peuple souffre des affres du terrorisme. L&rsquo;Etat dont le devoir premier est de procurer la sécurité à tous les citoyens et toutes les populations vivant au Burkina Faso, doit cesser d&rsquo;être une source d&rsquo;insécurité. Le capitaine Ibrahim TRAORÉ ne doit pas oublier le sens et la portée du serment qu&rsquo;il avait librement prêté le 21 octobre 2022 devant le Conseil Constitutionnel « respecter, de faire respecter et de défendre la constitution, la charte de la transition et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ». <br />
Le mouvement SENS interpelle donc les autorités pour qu&rsquo;elles cessent leurs harcèlements et acharnement contre notre Coordonnateur national. Il prend à témoin l&rsquo;opinion publique nationale et internationale sur tout ce qui pourrait advenir à Me Guy Hervé KAM.<br />
SENS, servir et non se servir ! <br />
Ouagadougou le 1er Aout 2024,</p>
</div>
<div class="rss_ps">
<p>La Coordination Nationale</p>
</div>
Comments
comments