<p><strong>Prévention des risques biotechnologiques: Le règlement régional expliqué à Bobo-Dioulasso</strong></p>
<p>Ouagadougou, 14 août 2024(AIB)-L’Agence nationale de Biosécurité (ANB) a organisé un atelier de vulgarisation du règlement régional « C/REG.04/09/2020 » relatif à la prévention des risques biotechnologiques dans l’espace CEDEAO-UEMOA-CILSS, le mercredi 14 août 2024 à Bobo-Dioulasso. Les participants de cet atelier sont des acteurs nationaux parties prenantes des questions de biosécurité.</p>
<p>L’Agence nationale de Biosécurité (ANB) souhaite faire connaître davantage le règlement régional « C/REG.04/09/2020 » relatif à la prévention des risques biotechnologiques dans l’espace CEDEAO-UEMOA-CILSS.</p>
<p>C’est dans ce cadre qu’elle a organisé, le mercredi 14 août 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de vulgarisation dudit règlement au profit d’acteurs nationaux impliqués dans les questions de biotechnologie.</p>
<p>Ces acteurs proviennent de différents secteurs ministériels, de la société civile, d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’experts en biotechnologie.</p>
<p>Au cours de cette journée, deux communications ont été présentées aux participants : une présentation succincte de l’ANB et une communication sur le règlement en question.</p>
<p>Pour le Directeur général (DG) de l’ANB, Dr Koussao Somé, ce règlement régional est important car il vient combler les insuffisances de la loi nationale votée en 2012.</p>
<p>Selon Dr Somé, le règlement régional prend mieux en charge, par rapport à la loi nationale, la question des organismes génétiquement modifiés (OGM).</p>
<p>Il a également ajouté que ce règlement permet de résoudre les éventuels problèmes transfrontaliers entre pays voisins de l’espace.</p>
<p>« Quand vous pouvez travailler dans le même espace avec le même règlement, c’est plus intéressant », a affirmé le DG de l’ANB.</p>
<p>Le règlement permet non seulement de réguler les OGM et les produits issus des OGM, mais également de prendre en compte les biorisques qui peuvent survenir.</p>
<p>Une innovation permise par le règlement régional, selon Dr Somé, est le recrutement des membres des comités scientifiques.</p>
<p>En effet désormais, il est possible de recruter des spécialistes du domaine pour effectuer ce travail, ce qui n’était pas prévu dans la loi nationale.</p>
<p>La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le gouverneur des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique chargé des libertés publiques, de la prévention et de la gestion des conflits, Souleymane Drabo.</p>
<p>Pour M. Drabo, c’est en raison des impacts que les OGM peuvent avoir sur le développement social, économique et durable de la région ouest-africaine que le conseil des ministres en charge de la biosécurité de la CEDEAO a adopté, le 5 septembre 2020 à Niamey, au Niger, le règlement « C/REG.04/09/2020 » qui est entré en vigueur le 23 septembre 2023.</p>
<p>François Tani, président d’une OSC, la Fédération nationale des agriculteurs biotechnologiques, a déclaré que cet atelier permet une participation active de la population, surtout à un moment où elle est sensible à la question des OGM.</p>
<p>Il convient de souligner que cet atelier de vulgarisation a bénéficié du soutien financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).</p>
<p>Agence d’information du Burkina</p>
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