Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a organisé ce mercredi 21 août 2024, une opération de don de sang en son sein, à Ouagadougou. Cette opération est la matérialisation de la solidarité du CSC à ceux qui sont dans le besoin.
En cette période, le besoin en sang pour la seule ville de Ouagadougou s’élève à 200 et 250 poches par jour. Une situation qui a poussé le Conseil Supérieur de la Communication à apporter sa contribution. Ainsi, une opération de don de sang a été organisée ce mercredi 21 août 2024. Selon Abdoul Karim Banao, conseiller au CSC, représentant le Président de ladite institution, le don de sang est un acte patriotique.
Ce sont 50 poches qui sont attendues.
« Surtout en ces moments précis de la crise sécuritaire, du paludisme, de la dengue et bien d’autres maladies, ici au CSC, nous avons décidé, l’ensemble du personnel, d’apporter notre amour et notre solidarité, à travers cette campagne de don de sang en donnant un peu de notre sang », a-t-il déclaré.
« C’est un grand plaisir de savoir que mon sang va être utile à un autre Burkinabè », s’est réjoui Abdoul Karim Banao.
Cette activité qui s’inscrit dans le cadre des activités de routine de l’association SOS Sang est organisée en partenariat avec le Centre National de Transfusion Sanguine.
« En cette période, les grands donneurs que sont les élèves, sont en vacance. C’est ce qui nous amène à nous tourner vers les différentes structures privées, publiques, les marchés et les yaars pour solliciter les vaillantes populations à donner de leur sang pour pouvoir pallier au manque de sang », a laissé entendre Jean Bosco Zoundi, président national de l’association SOS Sang.
Jean Bosco Zoundi a appelé les populations au don de sang, car de son avis, « nul n’est à l’abri et ceux qui peuvent imiter ce que le CSC vient de faire aujourd’hui, est la bienvenue », a-t-il dit.
Le président national de l’association SOS Sang a aussi informé qu’ils ont besoin de l’accompagnement de tous les Burkinabè pour organiser des collectes de sang, et le CNTS est prêt se rendre partout pour les collectes.
« Le besoin par jour a augmenté », Jean Bosco Zoundi, président national de SOS Sang.
« Le besoin par jour a augmenté. Actuellement, compte tenu du paludisme chez les enfants de zéro à cinq ans, les dialysés et aussi l’insécurité qui nous a été imposée, donc, la demande s’élève à 200 et 250 poches par jour, pour la seule ville de Ouagadougou », a-t-il conclu.
C’est une collecte de 50 poches de sang qui est visée au sein du CSC et les services voisins sont invités à participer.
« Il faut voir que beaucoup sont en congé dans les différents services publics en cette période. C’est ce qui nous amène à placer nos objectifs à 50 poches de sang », a-t-il expliqué.
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