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Les mathématiques peuvent contribuer aussi au développement du pays, si l’on accorde une confiance aux mathématiciens, Professeur

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Les mathématiques peuvent contribuer aussi au développement du pays, si l’on accorde une confiance aux mathématiciens, Professeur

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)- Le directeur de l’Unité de formation et de recherche des sciences et techniques (UFR/ST) de l’université Thomas Sankara, le Pr Oumar Traoré a indiqué que les mathématiques peuvent contribuer au développement du Burkina Faso, si les utilisateurs croient aux résultats des mathématiciens.

« …, (Il faut) faire confiance aux mathématiciens. Si on veut que la mathématique soit utile à notre pays, il faut que nous croyions en cela d’abord. Et ensuite, le mathématicien va proposer des solutions. C’est ce que nous faisons, la mathématique appliquée », a déclaré le Pr Oumar Traoré.

Pr Traoré s’exprimait, lundi à l’université Thomas Sankara, lors de l’ouverture de l’école mathématique africaine, occasion où des étudiants de niveau master et plus et des enseignants-chercheurs en mathématiques de la sous-région travaillent sur la modélisation et le contrôle du monde du vivant.

Selon le mathématicien, des doctorants ont travaillé par exemple sur la modélisation du terrorisme et son contrôle et ils ont obtenus des résultats intéressants sur le cas typique du sahel.
Il reste, souligne le Pr Oumar Traoré, aux premiers concernés, c’est-à-dire les utilisateurs, de travailler avec les mathématiciens pour appliquer ces résultats disponibles.

Pour lui, le processus n’arrive pas souvent à son terme. Parce ce que, soutient-il, « dans nos contextes, les gens ne font pas confiance aux mathématiques. Les gens ne voient même pas la nécessité et leur utilité».

Ailleurs, ce n’est pas le cas. Quand on observe ce qui s’est passé dans certains pays. En Corée du Sud, par exemple, on a vu et les mathématiciens de ce pays confirment que les mathématiques ont beaucoup, influencé l’évolution de leur pays, a ajouté Pr Traoré.

Selon ses dires, le cadre qui les réunit va permettre de réfléchir sur la modélisation et le contrôle des phénomènes issus du monde du vivant. Cela concerne plus généralement tous les phénomènes de la vie que l’homme cherche à contrôler.
Passé l’état de la recherche, c’est aux praticiens d’utiliser les résultats obtenus pour leurs applications dans les domaines concrets du quotidien, car les mathématiques peuvent aider dans la prise de décision a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

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