Niger-CEDEAO-Intervention-Préparation-Rappel
Il y a un an, la force de la Cedeao était «prête à intervenir» pour rétablir Bazoum au pouvoir à Niamey
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – Il y a un an, le 18 août 2023, la force de la Cédéao s’était dite «prête à intervenir» au Niger pour attaquer les Nigériens dans l’objectif de réussir à replacer au pouvoir Mohamed Bazoum, évincé le 26 juillet plutôt.
La force de la Cedeao est «prête à intervenir» au Niger dès que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre, avait indiqué le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah.
A l’issue d’une réunion des chefs d’état-major des armées ouest-africaines réunis depuis jeudi à Accra, il avait notamment dit : «nous sommes prêts à intervenir dès que l’ordre sera donné. Le jour de l’intervention a aussi été fixé»
La France avait rappelé qu’elle était favorable aux décisions de la Cédéao qui dès le 10 août 2023 avait ordonné le déploiement d’une «force en attente» pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, et qui devrait intervenir «dans les plus brefs délais», de l’avis du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara.
Le président du Faso du Faso avait alors prévenu que le Burkina Faso allait s’aligner du côté des forces nigériennes si la Cédéao mettait à exécution ses menaces d’agression.
Le 30 août 2023, en Conseil des ministres, le Burkina Faso avait décidé d’envoyer des soldats, en soutien au peuple nigérien, face à l’ultimatum lancé le 7 août 2023 par la Cédéao pour rétablir au besoin par la force, l’ex-président, Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Officiellement la Cédéao n’a pas encore renoncé à son projet d’intervention militaire au Niger. Toutefois, le Niger, le Mali et le Burkina se sont retirés de cette institution régionale dès janvier 2024 pour protester contre son éloignement de ses idéaux de départ, ses sanctions injustes et son assujettissement à des puissances étrangères.
En juin dernier, la Cédéao a annoncé la mise en place d’une force antiterroriste qui attend d’être concrétisée.
Agence d’Information du Burkina
Crédit Photo : AFP/Kola Sulaimon
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