Koudougou : Le PUDTR en voie de soulager les écoles à larges effectifs
Koudougou, 22 août 2024(AIB)-Grâce au Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) lancé par la Transition, les écoles de Koudougou à larges effectifs sont en voie de se désengorger avec la construction de nouvelles infrastructures innovantes et inclusives. Le directeur régional en charge de l’éducation, Abylaicé Rouamba, est allé constater de visu, le lundi 19 août 2024, l’état d’avancement des travaux entamés en juillet dernier.
Dans les agglomérations urbaines comme Koudougou, 3 ème ville du Burkina Faso, nombre d’écoles connaissent des effectifs pléthoriques. Cet état de faits joue beaucoup en défaveur de la qualité de l’enseignement.
A Koudougou, c’est le cas au niveau des écoles de Dapoya au secteur 1, Teeltaaba au secteur 5 , Écoles Sud au secteur 6 et Wendpanga au secteur 9.
On note même dans certaines classes des effectifs qui dépassent 100 élèves. Toute chose qui rebute les structures syndicales qui, pour cela, n’ont de cesse de réclamer à cor et à cri le respect des textes qui prévoient cinquante élèves par classe.
Un tel environnement n’est pas pour arranger la quiétude des responsables en charge de l’éducation au niveau local.
Fort heureusement, grâce aux initiatives de la Transition qui ont permis de lancer le projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), les lignes sont entrain de bouger dans le Centre-Ouest.
En effet, depuis déjà le mois de juillet, un certain nombre d’écoles à larges effectifs à Koudougou, bénéficient de nouvelles infrastructures scolaires.
En sortant sur le terrain le lundi 19 août 2024, le DREPPNF du Centre-Ouest, Abylaicé Rouamba, voulait s’assurer de la bonne marche des chantiers.
A l’entendre, il tire un satisfecit général à partir de ce qu’il a vu dans la mesure où, dit-il, le taux de réalisation des travaux avoisine 50% en moins de deux mois.
Au niveau des écoles Sud, par exemple, le responsable du suivi- contrôle, Tanguy Lompo, ne dit pas le contraire quand il avance ceci: « le niveau des travaux est satisfaisant ». Et de justifier : « le chantier avance sans difficultés majeues ».
Au niveau du bloc 2, par exemple, c’est la ferme que les ouvriers s’activent à monter.
Chaque bloc, faut-il le rappeler, comprend trois salles de classes, un hall, un bureau, un magasin sans oublier les latrines modernes qui prennent en compte les rampes pour les personnes à mobilité réduite.
Le constat a donné de voir sur les différents sites que les chantiers avancent normalement.
Du reste les responsables de ces entreprises de construction, promettent de livrer à bonne date les salles de classes pour la rentrée prochaine.
Le PDG de l’entreprise EOM, Moumini Ouedraogo, a salué la démarche du DREPPNF venu les encourager dans leur tâche.
Tout compte fait, le DREPPNF se réjouit énormément de cette initiative des plus hautes autorités qui ne fait qu’améliorer la qualité de l’enseignement dans la région.
En ce sens qu’avec cette possibilité de désengorger les salles de classes, l’on gagne à plusieurs égards. D’abord en climat social vu que cela va apaiser les tensions entre les structures syndicales et les responsables de l’éducation. Ensuite, en qualité parce que les enseignants seront à l’aise face à des effectifs réduits. Enfin, les parents d’élèves ne pourront que se réjouir des meilleures conditions d’apprentissage pour leurs progénitures.
M.Rouamba a tenu à saluer et à remercier vivement « cette bonne action » des premières autorités du pays dont
le président de l’Assemblée Législative de la Transition , qui a bien voulu offrir les blocs au niveau des écoles de Dapoya.
C’est un directeur régional tout comblé qui a regagné son bureau parce que quelque chose de concret est faite sur le terrain pour la qualité de l’enseignement et qui va permettre de relever les défis.
Agence d’information du Burkina
BP/ata