Le Socle citoyen pour la libération (SOCL) « demande instamment au gouvernement de rompre le silence et communiquer avec responsabilité, sincérité et célérité afin d’éviter les interrogations, les interprétations et superstitions de toute nature » sur le massacre perpétré le 24 août 2024 par les groupes terroristes à Barsalgho
Concitoyens, frères et sœurs,
C’est avec amertume, le cœur meurtri que notre Parti, le SOCL prend encore à témoins l’opinion nationale et internationale pour s’indigner contre cette violence inouïe survenue ce 24 août 2024 contre les populations civiles de la commune de Barsalogho, dans le centre nord du Burkina Faso. Nous en sommes profondément attristées.
En ces moments douloureux, tout en ayant une pensée pieuse pour la mémoire de toutes les victimes de la barbarie lâche de l’hydre terroriste, le SOCL interpelle dans le cas d’espèce, pour une prise en charge diligente et déférente des personnes touchées ou affectées par cette énième peine infligée à notre peuple qui ne cesse de s’interroger sur ce qui lui arrive de part et d’autre des contrées du pays. Aux blessés, nous leur souhaitons un prompt rétablissement afin qu’ils guérissent de leurs blessures physiques et de leur traumatisme.
Avec regret, est-on malheureusement obligé de le constater, les jours se suivent et se ressemblent dans le Burkina Faso d’aujourd’hui malgré les sacrifices consentis et tous les regards sont tournés vers le gouvernement de la Transition pour comprendre.
Le plus incompréhensible reste bien évidemment le silence gouvernemental devant le spectacle effarant de la violence qui finit par secouer fondamentalement les espérances des populations et de tout un peuple.
Ainsi, dans un souci de transparence, le SOCL demande instamment au gouvernement de rompre le silence et communiquer avec responsabilité, sincérité et célérité afin d’éviter les interrogations, les interprétations et superstitions de toute nature. Laisser des individus de tout bord porter la voix officielle sur des situations de massacres de nature à les mettre en doute malgré les alarmes et les actes de l’autorité ecclésiastique, peut être interprété comme un mépris contre la douleur des populations et des efforts louables des forces de défense et de sécurité qui vaillamment donnent le meilleur d’eux-mêmes pour sécuriser le pays. Il est plus que nécessaire que les autorités apportent des éclairages légitimes sur les circonstances de cet attentat !
Au nom de l’intérêt national, cette situation interpelle tout l’exécutif, les acteurs et toutes les institutions de la Transition à reconnaître les difficultés dans cette lutte et surtout à s’auto- recadrer par un ré-examen entier et total dans la gestion de la crise sécuritaire ainsi que de la Transition, afin de sauver l’unité nationale et l’unicité de notre territoire.
Temps du peuple, temps de la libération
Le SOCL
Fait à Ouagadougou le, 27 août 202