Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a pris part à la 50e session du Conseil des Ministres des Affaires Étrangères (CMAE) de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) tenue les 29 et 30 août 2024 à Yaoundé, au Cameroun.
Placée sous le thème : « Développement des infrastructures de transport et de communication intra-OCI : instrument majeur de lutte contre la pauvreté et l’insécurité », cette session a été l’occasion pour les Etats Membres, d’échanger sur bien de sujets notamment la connectivité, la croissance économique et la lutte contre la pauvreté.
En effet, les Etats ont reconnu que le développement des infrastructures de transport et de communication intra-OCI est indispensable pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) dans les Etats membres.
Plusieurs délégations ont fait le constat que certains Etats membres, confrontés à des défis majeurs de sécurité, manquent de ressources pour planifier et mettre efficacement en œuvre des projets d’infrastructures, qui demeurent des vecteurs de développement et de promotion de la paix. Dans la même veine, ils ont déploré le manque de suivi rigoureux des décisions pertinentes issues des sessions précédentes relatives à la problématique du développement des infrastructures de transport et de communication au sein de l’OCI.
Aussi, un appel a été lancé à l’OCI et à ses Etats membres, pour une action collective génératrice de transformation profonde pour l’édification de Nations pacifiques, prospères et prometteuses ; cela à travers entre autres des échanges commerciaux et culturels.
Dans la déclaration du Burkina Faso, S.E.M. Karamoko Jean Marie TRAORE, saluant la pertinence du thème, a précisé que dans le domaine de la facilitation du transport et du transit, le Burkina Faso a signé plusieurs accords dont les impacts ont amélioré les conditions de transport et de transit avec les pays voisins. Dans la même dynamique, le Burkina Faso entend renforcer cet engagement sous le leadership de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, en tandem avec leurs Excellences le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’Etat du Mali et le Général Abdouramane TIANI, Chef de l’Etat du Niger. Ensemble, ils ont pris la pleine mesure de la nécessité et de l’urgence de travailler à créer les conditions d’une plus grande capacité d’actions et de développement dans le Liptako-Gourma face à tant d’adversités. C’est tout le sens de la création récente de la Confédération des Etats du Sahel animée par la volonté d’apporter une réponse cohérente et robuste aux aspirations des populations de l’Alliance des Etats du Sahel.
Par la voix du chef de la diplomatie, le Burkina Faso a réitéré sa ferme condamnation de l’attitude de l’Ukraine en se rendant complice des terroristes dans le nord Mali à travers des soutiens divers. Aussi a-t-il appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre ses responsabilités et à diligenter toutes les mesures nécessaires face aux actions subversives délibérées et avouées de l’Ukraine dans la situation récente au nord Mali.
De plus, faut-il noter que le Burkina Faso à l’instar de certains Etats membres de l’OCI, a signé les statuts du « Fonds d’appui à la jeunesse dans la région du Sahel et du bassin du lac Tchad » à la faveur de la session de Yaoundé.
En marge de cette rencontre, Monsieur le Ministre a eu des échanges bilatéraux fructueux avec certains Chefs de délégation, le Secrétaire Général et des responsables d’institutions de l’OCI. En outre, le ministre TRAORE a accordé une audience à son homologue du Kirghizistan. Leurs échanges ont essentiellement porté sur l’établissement très prochain des relations diplomatiques entre les deux pays.
DCRP/MAECR-BE
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