A la UneAIB.Media

Gourma : 150 jeunes armés contre les fake news

Gourma : 150 jeunes armés contre les fake news

Fada N’Gourma, (AIB) – Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a initié, jeudi 22 août 2024, un cadre d’échanges dénommé « Dialogue inclusif sur la désinformation : comment sortir de l’impasse de la désinformation ? », au profit de 150 jeunes.

La désinformation s’est amplifiée avec le foisonnement des nouveaux outils de l’information et de la communication.

Face à ce phénomène inquiétant, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé, le 22 août 2024, un cadre d’échanges intitulé « Dialogue inclusif sur la désinformation : comment sortir de l’impasse de la désinformation ? », à l’intention de 150 jeunes.

Issus du monde associatif et des médias, les participants ont suivi avec attention deux communications sur le phénomène.

À travers des thèmes tels que « Les principales trames de la désinformation au Burkina Faso, état des lieux et envergure » et « La désinformation au Burkina Faso : techniques de lutte contre la désinformation et les fake news », les communicateurs ont analysé les enjeux liés à ce phénomène.

En outre, la cinquantaine de participants s’est exercée au fact-checking, un nouveau style journalistique qui consiste à vérifier l’exactitude, l’authenticité et la pertinence d’une information véhiculée, notamment par des personnes publiques.

Pour le président du club de l’Organisation des Nations Unies pour la science et la culture (UNESCO) de Fada N’Gourma, Hamtandi Elysé Ouoba, ce procédé qu’il méconnaissait lui permettra désormais de distinguer les informations vraies des fausses.

À sa suite, le président du Conseil régional de la jeunesse de l’Est, Fimba Ouoba, a fait remarquer que la désinformation désoriente les jeunes, crée des tensions et contribue à déchirer le tissu social.

Il a également estimé que ce « dialogue inclusif » vient à point nommé, car, selon lui, il permettra aux jeunes de « faire la part des choses entre les multiples informations déversées quotidiennement sur la toile ».

Pour Aimé Fabrice Bazié, c’est justement pour former cette frange de la population à devenir « des consommateurs éclairés » de l’information que le CGD a initié ce « dialogue inclusif » avec l’appui technique et financier de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) à travers le projet Gouvernance inclusive pour la résilience (IGR). Un projet mis en œuvre par l’ONG Creative Associates International.

Agence d’information du Burkina
Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Comments

comments

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page