Zoundwéogo/Santé : Des agents du district sanitaire de Manga outillés sur la loi portant RAMU
Manga, 06 sept. 2024 (AIB)-Une vingtaine d’agents de santé du district sanitaire de Manga (province du Zoundwéogo) ont débuté, vendredi, une session d’informations et d’échanges de deux jours sur la protection sociale et la loi portant Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), à l’initiative du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG), en collaboration avec l’Association Zak La Yilguemdé (AZLY).
« L’objectif de cette rencontre d’échanges et de visibilité sur la protection sociale et la loi portant RAMU est de mieux outiller les agents de santé du district sanitaire de Manga », a indiqué la secrétaire exécutive de l’AZLY, Aimée Yaméogo, lors de la cérémonie d’ouverture.
Elle a précisé que le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) a été conçu et mis en place pour « permettre d’augmenter l’utilisation des services de santé et faire en sorte que tout le monde, partout, ait accès à des services de santé de qualité sans subir de difficultés financières ».
À ce jour, a-t-elle noté, le processus de mise en œuvre du RAMU au Burkina Faso est à un stade avancé, avec entre autres, l’adoption du cadre juridique et réglementaire ainsi que les décrets d’application y relatifs.
Venus des différentes formations sanitaires du district de Manga, la vingtaine de participants à la rencontre, organisée en partenariat avec l’UNICEF, va ainsi se familiariser davantage avec la loi et les implications relatives au RAMU.
Il s’agit d’agents de santé de tout profil, dont des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des maïeuticiens et des agents sociaux, a indiqué le médecin-chef du district sanitaire de Manga, docteur Inoussa Sawadogo.
Pour le docteur Sawadogo, la rencontre de visibilité sur le RAMU tombe à pic.
« C’est une chance pour nous d’avoir cette session de formation au bénéfice des agents de santé, qui avaient des informations parcellaires, et qui, aujourd’hui, auront l’occasion de renforcer leurs connaissances sur cette approche, de mieux se préparer et de sensibiliser davantage les bénéficiaires pour qu’à la mise en œuvre, on soit vraiment le plus efficace possible », a-t-il soutenu.
Le docteur Inoussa Sawadogo a, par ailleurs, souhaité qu’au sortir des travaux, « les participants puissent bien comprendre l’approche RAMU et qu’ils se l’approprient également afin d’être des vecteurs de l’information auprès des populations ».
Agence d’information du Burkina
MZ/ata