Burkina Faso : L’Institut International de Management (IIM) organise une série de soutenances
L’Institut International de Management (IIM) a organisé ce samedi 7 septembre 2024, une série de soutenances au profit de ses étudiants. Ces soutenances concernent les étudiants de licence et de Master.
« L’actionnariat de l’Etat dans les sociétés minières », tel est le sujet que l’étudiante Somdila Maïda Bintou Ouédraogo, a présenté pour la soutenance de son master de management en droit des affaires.
Son choix pour ce sujet se justifie par le fait, qu’il est d’actualité. Selon elle, l’Etat a besoin de recouvrir assez de fonds pour la sécurisation du pays et pour les questions de terrorisme d’où la nécessité pour elle de traiter ce sujet.
« Il y a un nouveau code minier qui vient d’être adopté en 2024, où l’Etat a augmenté son pourcentage dans les sociétés minières de 5 %. C’est-à-dire qu’actuellement, on est à 15 % de la participation de l’Etat dans les sociétés minières. Cela nous permettra d’engager énormément de fonds pour cette situation sécuritaire », a-t-elle déclaré.
Il ressort de son travail qu’avec le nouveau code minier, l’Etat a revu en baisse la durée d’exploitation des grandes mines et des petites mines. Elle est passée de 20 à 10 ans pour les grandes mines et de 10 à 5 ans pour les petites mines.
« Actuellement l’Etat a décidé de recouvrir les impôts et taxes qui siéent » (Somdila Maîda Bintou Ouédraogo)
« Également il y a beaucoup d’innovations. L’Etat va prélever les taxes en phase d’exploitation pour les mines. Avant, il n’y avait pas ça, c’était plutôt des mesures fiscales pour encourager les investisseurs à venir investir au pays, mais actuellement l’Etat a décidé de recouvrir les impôts et taxes qui siéent », a-t-elle expliqué.
Après présentation, son travail a été sanctionné, sous réserves des corrections à prendre en compte, par la note de 17/20.
Cette soutenance est l’une des multiples soutenances qui se déroulent actuellement à l’institut. De l’avis d’Adjete Dodji Tetteh, enseignant à IIM et membre du jury pour les plans d’affaire et mémoire, il a été constaté que les étudiants ont travaillé pour produire des documents de belles factures.
« C’est vrai qu’il y a toujours à améliorer et c’est ça même l’objet des soutenances. Produire un document et le présenter devant un jury et on a constaté qu’il y a de bons produits », a-t-il expliqué, en précisant que depuis le début des soutenances dans le mois d’août, les notes varient entre 17 à très rarement 15.
Pr Yacouba Zerbo est celui qui donne des cours de méthodologie aux étudiants de master au sein l’IIM. De son avis, tous les étudiants n’arrivent pas à respecter la méthodologie dans leurs recherches. « On se rend compte effectivement qu’il y en a qui respectent rigoureusement les principes méthodologiques, comme il y a toujours effectivement des éléments qui sont souvent un peu défaillant. On constate ces insuffisances et ce qu’on leur demande tout simplement, c’est de corriger ces insuffisances », a-t-il affirmé.
L’institut est dirigé par Dr Tchanadema Méwinesso. Il a précisé que cette série de soutenances a commencé depuis plus d’un mois avec une centaine de candidats. Les thèmes des soutenances sont variés. Ils portent notamment sur le management des droits des affaires, la gestion audit et finance des entreprises, transport-logistique et gestion des ressources humaines.
« A partir de la licence, nous ne demandons pas aux étudiants de faire des rapports de stage parce qu’on s’est rendu compte qu’il y avait mieux à leur demander. On leur demande de se mettre dans la peau des gens qui ont un potentiel de créer une entreprise », a-t-il dit.
« On leur demande de faire une simulation et à ce niveau il y a trois enseignants régulièrement qui sont mis à leur disposition pour les encadrer », a-t-il noté, en ajoutant qu’à la fin, ils présentent leurs travaux devant un jury composé.
« A partir de la licence, nous ne demandons pas aux étudiants de faire des rapports de stage » (Dr Tchanadema Méwinesso)
IIM est un institut qui a été créé en 1986 à Lomé avant d’arriver au Burkina Faso en 2008. « Nous sommes très satisfaits, nous sommes régulièrement classés dans les meilleurs instituts du Burkina et les retours en termes d’employabilité sont très satisfaisants », a relaté le directeur général Dr Tchanadema Méwinesso.
Les formations en gestion des projets, gestion des ressources humaines, audit et finance des entreprises, management des entreprises et finance comptabilité avec communication des entreprises sans oublier le management des droits des entreprises, sont les filières dont dispose cet institut.
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