Après 36 mois de mise en œuvre dans les régions du Nord (Communes de Ouahigouya et Titao) et la région du Centre – Nord (Barsalogho, Pensa, Pissila et Kaya), l’heure est venue de faire le point du projet « de renforcement de la cohésion sociale, consolidation de la paix et résilience au Burkina Faso : la voie du redressement ». C’est dans ce cadre que ce mardi 10 septembre 2024, Save The Children a organisé l’atelier de capitalisation des activités dudit projet.
Faire la capitalisation des activités réalisées afin de tirer des leçons et faire des recommandations pour améliorer la qualité des futures interventions au profit des personnes vulnérables, surtout les enfants, tel est l’objectif du présent atelier de capitalisation des activités dudit projet.
Initié en 2022 pour une meilleure prise en compte des besoins des populations affectées par la situation sécuritaire, le projet vise à protéger et à répondre aux besoins des enfants affectés par l’insécurité croissante et les conflits au Burkina Faso, à renforcer leur résilience et soutenir leur rétablissement par le biais d’une intervention multisectorielle comprenant la protection de l’enfance, I’aide en espèces et en bons d’achat, l’éducation, en plus du plaidoyer et la cohésion sociale.
Sur le bilan du projet, le directeur de programmes et opérations de Save The Children, Serge Andriamandimby a souligné que des résultats satisfaisants ont été atteints. De manière détaillée, le projet a pu toucher 53 681 dans les secteurs de la cohésion sociale, le relèvement économique, l’éducation et la protection de l’enfance. Le cout global du projet s’élève à plus de 3,29 milliards de Francs CFA.
Le coût global du projet s’élève à plus de 3,29 milliards de Francs CFA.
« On peut noter que les communautés aiment sortir de leur situation et cet engagement leur a permis de construire la résilience en leur sein. Il y a beaucoup de jeunes qui ont reçu des apprentissages de métier, mais aussi d’équipements qui leur ont permis d’obtenir des revenus et de s’épanouir », a-t-il dit. Sur les perspectives, il a souligné que c’est tirer des leçons de ce projet.
« Chaque projet doit commencer et doit se terminer à un moment. En termes de perspectives, c’est d’apprendre de ce qu’on peut répliquer dans les futurs projets qu’on va concevoir », a lancé Cécile Ouédraogo, la coordonnatrice nationale de l’association AMMIE. Elle a par ailleurs souligné que le projet a été bénéfique pour tous les acteurs.
« Le projet a été un soutien considérable pour les populations qui étaient dans le grand besoin, des populations vulnérables, des populations en détresse. Nous sommes intervenus dans plusieurs domaines. Tout le monde s’est engagé et nous avons constaté des résultats qui sont très importants », a-t-elle laissé entendre.
Il faut noter que le projet est mis en œuvre en partenariat avec les structures déconcentrées du ministère en charge de l’Education nationale, du ministère du genre et de la famille, du ministère de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire, I’Association Appui moral, matériel et intellectuel pour les Enfants (AMMIE) et I’Association pour le Développement communautaire et la Promotion des Droits de l’Enfant (ADC/PDE), avec l’appui financier de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI).
Faso7
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