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Le ministre de la Sécurité du Ghana réitère le soutien de son pays à la lutte contre le terrorisme au Burkina

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Le ministre de la Sécurité du Ghana réitère le soutien de son pays à la lutte contre le terrorisme au Burkina

Ouagadougou, 10 sept. 2024 (AIB) – Le ministre de la Sécurité nationale du Ghana, Albert Kan-Dapaah, à la tête d’une délégation présente à Ouagadougou, a réitéré l’engagement de son pays à accompagner le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

«Nous réitérons notre engagement à accompagner le Burkina à faire face au défi sécuritaire», a déclaré le ministre Albert Kan-Dapaah à une rencontre en présence du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Jean Marie Karamoko Traoré, du ministre de la sécurité, du ministre de en charge de l’Administration territoriale et celui des Finances.

«Nous avons des relations excellentes et séculaires. Les populations vivent en parfaite harmonie. Par conséquent, ce qui touche le Burkina concerne aussi le Ghana (…) C’est donc dans l’intérêt du Ghana de prêter main forte au Burkina pour combattre le terrorisme», a ajouté le ministre du Ghana.

Le chef de la délégation ghanéenne a pris l’engagement de mener des plaidoyers auprès des institutions internationales, telles que l’Union africaine, la CEDEAO et les Nations Unies, sur la nécessité d’accompagner le Burkina Faso pour combattre le terrorisme.

Le chef de la diplomatie burkinabè, Jean Marie Karamoko, a exprimé la satisfaction du gouvernement burkinabè pour la bonne collaboration avec le pays frère et ami du Ghana.

«Je réitère notre gratitude dans le cadre de la gestion des refugiés burkinabè qui, du fait de la crise sécuritaire, se retrouvent au Ghana», a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè, ajoutant que nos compatriotes vivent en bonne intelligence avec le peuple frère du Ghana».

Une tentative de rapprocher les deux pays après une brouille diplomatique de 2022
Mi-décembre 2022, lors d’un entretien aux États-Unis avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo a soutenu que le Burkina avait «conclu un arrangement pour, comme le Mali, employer des forces de Wagner».

«Je crois qu’une mine dans le sud du Burkina leur a été allouée comme une forme de paiement pour leurs services » avait-il prétendu le chef de l’Etat Ghana précisant même que les mercenaires russes étaient localisé à la entre Burkina et le Ghana et seront payés sur la base de l’exploitation d’une mine.

Le gouvernement burkinabè s’était dit profondément affecté par les propos jugés «très graves» de Nana Akufo-Addo et avait rappelé son ambassadeur à Accra et convoqué son homologué ghanéen à Ouagadougou.

Le président Ghanéen avait ensuite tenté ensuite de s’excuser auprès des autorités du Burkina Faso au cours d’une visite en mai 2023.

Agence d’Information du Burkina

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