<p>Gabon : Ali Bongo demande la libération de sa famille</p>
<p>Ouagadougou, 19 sept. (AIB – L’ex-président gabonais, Ali Bongo, renversé en septembre 2023, a demandé, dans une lettre ouverte publiée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2024, la libération de sa femme et de son fils, toujours détenus à la prison centrale de Libreville, a appris l’AIB de sources médiatiques.</p>
<p>« J’en appelle à l’apaisement, à l’arrêt des violences et des tortures infligées à ma famille, plus particulièrement à mon épouse Sylvia et à mon fils Noureddin, et à leur libération, car ils sont emprisonnés depuis trop longtemps pour des faits dont ils n’ont pas été reconnus coupables », a déclaré Ali Bongo, selon plusieurs médias.</p>
<p>L’ancienne première dame, âgée de 61 ans, et son fils, 32 ans, sont détenus à la prison centrale de Libreville. Ils ont été « inculpés pour des faits d’une extrême gravité », selon le pouvoir.</p>
<p>Noureddin Bongo notamment pour « corruption » et « détournements de fonds publics », et Sylvia Bongo pour « blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux ».</p>
<p>Les avocats français des Bongo ont déposé en mai à Paris une plainte avec constitution de partie civile pour « arrestation illégale » et « séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie ».</p>
<p>Une première plainte déposée en France avait été classée sans suite en octobre 2023.</p>
<p>Pour le pouvoir, il s’agit de « dénonciations calomnieuses et mensongères ».</p>
<p>Il convient de souligner que le président déchu du Gabon, Ali Bongo, dans la même lettre, a annoncé sa décision de quitter la politique active, promettant de ne plus nourrir d’ambitions nationales, a rapporté BBC News sur sa page Facebook.</p>
<p>Agence d’Information du Burkina<br />
ZO/ata</p>
Comments
comments