A la UneAIB.Media

Entrepreneuriat: L’AFEMIB met en place la coopérative « Dwi-Gnè » de Réo

Entrepreneuriat: L’AFEMIB met en place la coopérative « Dwi-Gnè » de Réo

Réo, (AIB)-L’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina Faso a organisé les 20 et 21 septembre à Réo, avec le soutien du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines, des Assemblées générales constitutives pour la formalisation de deux coopératives dédiées à la production de volailles et de petits ruminants.

Dans sa volonté de contribuer à l’accroissement des opportunités d’entrepreneuriat et d’autonomisation socioéconomique des jeunes et des femmes des sites miniers, l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina Faso (AFEMIB) a initié le projet « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur dix (10) sites miniers à travers des activités génératrices de revenus (AGR) ».

Dans le cadre de la quatrième phase dudit projet, l’AFEMIB était à Réo les 18 et 19 septembre 2024 pour la tenue des Assemblées générales constitutives, afin de formaliser deux coopératives et valider les spécifications techniques des équipements des bénéficiaires.

Il s’agit de la coopérative pour la production de volailles de Zoula et de la Coopérative « Dwi-Gnè » des productrices de petits ruminants de Réo.

Le projet est financé par le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM) et exécuté, dans son volet technique, par le cabinet WHAT YOU NEED, chargé de la formation des bénéficiaires.

Selon Nathalie Lompo, secrétaire à l’information et à la communication de l’AFEMIB, tout est parti d’un constat : « Certains artisans miniers n’arrivent pas à profiter des fruits de leur travail parce que leur santé s’est détériorée ; d’autres ont travaillé dur, gagné de grosses sommes, mais n’ont pas su épargner ou investir dans des secteurs d’avenir, devenant par la suite un poids pour la société ».

L’AFEMIB, qui connaît bien les enjeux de l’orpaillage, entend donc, à travers ce projet, apporter sa pierre à la construction sociale et au développement communautaire.

D’après elle, après la formation théorique et pratique, cette phase consiste à formaliser les coopératives afin de leur permettre de bénéficier de toutes les opportunités liées à la vie d’une coopérative, telles que les appels à projets et l’accès aux crédits des institutions financières.

« L’engagement et la détermination des femmes de Réo sont des motifs de satisfaction. Nous avons perçu, dès le départ, la volonté de ce groupe de travailler ensemble pour relever le défi », a-t-elle affirmé.

Les travaux ont été dirigés par Arnaud Sanon, chargé de la formation du monde rural, et Boubié Nignan, technicien d’élevage, tous deux en service à la direction provinciale du Sanguié.

Ils ont expliqué aux femmes qu’une association est à but non lucratif, alors qu’une coopérative est une entreprise qui cherche à faire du profit.

Boudry, Mogtédo, Korsimoro, Zabré, Bagassi, Bouda, Boussé, Sabcé et Poura sont les autres localités concernées par le projet.

Agence d’information du Burkina 

Beyon Romain NEBIE

Comments

comments

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page