SOS Jeunesse et Défis plaide pour une éducation à la santé sexuelle reproductive et aux changements climatiques
Ouagadougou, 23 sept. 2024 (AIB) – L’association SOS Jeunesse et Défis organise, du 23 au 25 septembre à Tintilou, l’université d’été des droits et de la santé sexuelle reproductive et des changements climatiques au profit des jeunes.
« Les questions de droits et de santé sexuelle reproductive font partie des préoccupations majeures de la jeunesse. C’est toujours bien d’avoir un cadre pour en parler, partager les expériences et proposer des solutions », a déclaré Harouna Ouédraogo, directeur exécutif de SOS Jeunesse et Défis.
Pour lui, la santé sexuelle reproductive et les changements climatiques sont des sujets importants qui méritent d’être discutés par la jeunesse afin d’y apporter des solutions.
M. Ouédraogo s’exprimait lundi matin à Tintilou, dans la commune rurale de Komki-Ipala, à l’occasion de l’université d’été organisée par l’association SOS Jeunesse et Défis dans le cadre du projet Share-Net.
Pendant trois jours, une vingtaine de jeunes venus de différentes localités du pays pourront échanger sur leurs expériences en matière de santé sexuelle reproductive et de changements climatiques, tout en proposant des solutions pour y faire face.
« Cette université d’été, destinée aux jeunes de 18 à 24 ans, vise à renforcer l’engagement et le leadership des jeunes et à accroître les interventions des dirigeants sur la santé sexuelle et reproductive et les changements climatiques », a précisé le directeur de l’association.
Pour la marraine de la cérémonie, Dr Ginette Hounkanrin, le changement climatique est un élément qui exacerbe les questions en lien avec la santé sexuelle et reproductive.
« Les questions de droits à la santé sexuelle et reproductive sont souvent liées aux inégalités de genre mais aussi aux enjeux des changements climatiques », a affirmé Dr Hounkanrin.
La marraine a souhaité que ces questions puissent occuper une place importante dans les priorités des gouvernants.
Marteen Van Den Bosch, de l’ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso, pense qu’il est important de renforcer les perspectives socioéconomiques de la population.
« Devenir parent implique d’énormes responsabilités. Si la personne n’est pas préparée, cela pourrait avoir un impact sur sa vie », a expliqué le diplomate.
Leila Salou, participante, a remercié SOS Jeunesse et Défis pour l’initiative.
« C’est un cadre pour nous permettre de renforcer nos capacités et de jouer notre partition en tant que relais de cette nation », a relevé Mlle Salou.
À l’issue des échanges, une séance de reboisement se tiendra dans le village de Tintilou.
Depuis avril 2021, SOS Jeunesse et Défis organise des formations et des sessions d’information au profit des jeunes du Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina