L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) tient du 24 au 27 septembre 2024 à Ouagadougou, un atelier national de formation des usagers des ressources naturelles du bassin du Niger au Burkina. Organisé dans le cadre du projet «Améliorer la GIRE, la gestion et la gouvernance fondées sur la connaissance du bassin du Niger et du système aquifère d’Iullemeden-Taoudéni/ Taoudéni» (NB-ITTAS ), cet atelier vise à garantir la durabilité des activités des producteurs.
Autour d’une même table, pêcheurs, agriculteurs, éleveurs et techniciens, veulent réfléchir sur les mesures à prendre pour une durabilité de leurs activités dans le bassin du Niger. Durant quatre jours, ces acteurs vont apporter leur pierre à l’amélioration de la gestion rationnelle et de la gouvernance économique des ressources naturelles.
De façon pratique, Abdoulaye Sadi, coordonnateur de la composante 2 du projet NB-ITTAS, a fait savoir que les usagers seront outillés sur plusieurs modules qui sont entre autres ceux de la gestion intégrée de la fertilité des sols, les mesures de conservation des eaux et des sols. A cela, s’ajoutent la gestion durable des pêcheries et l’aménagement des mares et l’entrepreneuriat à la gestion de la chaîne de valeur et au secteur agro-industriel.
Après ce cadre de renforcement des capacités, Abdoulaye Sadi a souhaité que les acteurs formés puissent appliquer et partager les connaissances reçues à d’autres échelles. Du côté de la direction générale des ressources en eaux, Félix Sou, ingénieur en génie rural, a fait savoir que ce cadre d’échange est la bienvenue. Il a stipulé qu’au sortir de l’atelier, ils pourront mieux s’organiser pour une meilleure gestion de leurs productions.
Abdoulaye Sadi, coordonnateur du projet NB-ITTAS-©Faso7
« Chacun pourra bénéficier d’un renforcement de capacité qui lui permettra de mieux s’organiser dans son domaine d’activité et d’être beaucoup plus efficace », a-t-il précisé.
Dans la composante 2 du projet NB-ITTAS, son coordonnateur a expliqué que plusieurs actions sont menées au profit des acteurs. Au nombre de ces actions, il a cité la restauration des différents écosystèmes, tant au niveau aquatique, qu’au niveau des forêts et aires protégées.
Au Burkina Faso, ce sont deux projets pilotes qui ont été initiés dans les villes de Fada N’Gourma et de Diapa. Avec 25 millions comme accompagnement dans chaque projet, Abdoulaye Sadi a laissé entendre que les bénéficiaires s’en sortent bien.
Félix Sou, ingénieur en génie rural à la Direction Régionale des ressources en eaux-©Faso7
« Ils sont en train de faire la production du miel. Ça leur permet d’avoir des revenus supplémentaires. Ça leur permet de résoudre un certain nombre de difficultés et de faire face aux défis climatiques qu’on vit actuellement », a-t-il confié.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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