Société

Université d’Été des pays de l’Alliance des États du Sahel : Un mémorandum signé entre les 3 pays  

En marge de la 1re Université d’Été des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un mémorandum a été signé ce vendredi 27 septembre 2024 entre les 3 pays de l’AES. Il s’agit d’un dispositif de volontariat des pays membres de l’alliance.

Fédérer les actions afin d’amener la jeunesse à jouer sa partition dans la quête de souveraineté des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), tel est l’objectif du présent mémorandum. Selon les ministres en charge de la jeunesse des trois pays, le présent acte est une matérialisation de la vision politique de l’AES.

Pour eux, les objectifs visés sont le retour de la paix, la libre circulation et la naissance d’opportunités de développement pour la jeunesse. Et pour y arriver, ce sont des engagements individuels et collectifs qui sont demandés. Le mémorandum signé ce jour devrait jeter les bases d’une communion des efforts entre les pays pour le bien de la jeunesse.

Pour le ministre en charge de la jeunesse du Niger, le Colonel-major Abdourahamane Amadou, l’ensemble des jeunes qui ont pris part à cette 1re Université d’Été des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) doivent se remettre au travail afin de faire sortir des actions concrètes de ce mémorandum. Pour lui, cet acte signé ne doit pas se retrouver dans les territoires pour manque de plan d’actions.

« Face à l’adversité, les privilégiés sont ceux qui ont choisi d’abandonner toute facilité » (Roland Somda)

« Aujourd’hui, dans nos différents pays, il y a des défis. C’est maintenant que nous devons montrer que nous avons un rôle à jouer. C’est quand c’est difficile qu’on parle de volontaire. Il nous faut aujourd’hui faire une connexion avec nos acteurs bénévoles et volontaires », a déclaré le ministre malien en charge de la jeunesse, Abdou Kassim Fomba.

Dans la même lancée que son homologue du Niger, il a laissé entendre: « c’est facile d’avoir des documents et de les signer. Le plus important c’est de les matérialiser ». Il nourrit avoir l’espoir de voir un document final plus abouti avec un plan d’actions. Pour Roland Somda, ministre en charge de la jeunesse du Burkina Faso, « face à l’adversité, les privilégiés sont ceux qui ont choisi d’abandonner toute facilité ».

Allant dans le même sens que ses homologues maliens et nigériens, il a déclaré que les pays de l’AES sont confrontés à de l’adversité dans leur quête de souveraineté. « Il ne faut pas que la fatigue et la paresse s’invitent dans nos habitudes. C’est très important et le chemin est long », a-t-il souligné avant d’ajouter que ce n’est pas en 72H que les problèmes de l’AES vont trouver des solutions, mais que c’est le début de la quête des solutions.

Il faut noter que la 1re  Université d’Été des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) a été initiée par le Cercle d’Action pour le Développement Économique et Social du Burkina Faso (CADES-BF). Elle a été mise en œuvre par les structures en charge du volontariat et du civisme des 3 pays de l’AES.

Faso7

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