Burkina-Développement-Financement-Reforme-Plaidoyer
La diplomatie burkinabè présente la situation du pays aux partenaires multilatéraux à New-York
Ouagadougou, 28 sept. 2024 (AIB) – La délégation burkinabè à la 79e Assemblée générale de l’Onu, a présenté la situation concrète qui prévaut au Burkina Faso, la vision des autorités en place et surtout les attentes vis-à-vis des partenaires multilatéraux et bilatéraux, le 27 septembre à New-York.
Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré et ses collègues de la Santé et du Budget ont échangé tour à tour, avec la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russel, Carl Skau, Directeur adjoint du Programme Alimentaire Mondial, et la Sous-secrétaire générale des Nations Unies, Aminata Mohamed, selon le service de communication de la diplomatie burkinabè.
A l’occasion, la délégation burkinabè a présenté la situation réelle qui prévaut au Burkina Faso, la vision des autorités en place, et surtout les attentes vis-à-vis des partenaires multilatéraux et bilatéraux.
Le chef de la délégation burkinabè a expliqués aux partenaires que beaucoup de résultats ont été engrangés grâce à l’engagement des autorités mais aussi grâce au soutien des agences des Nations Unies, et qu’il est plus que jamais nécessaire de consolider ces résultats, à travers passe par une mobilisation de moyens en soutien aux initiatives du gouvernement, pour relever les défis sécuritaires et de développement.
«Nous n’avons pas le droit de laisser les résultats de nos efforts se dissiper, au risque de se retrouver dans une situation où le coût de l’inaction sera plus amer. Et cet engagement des partenaires est attendu aussi bien pour le Burkina Faso que pour les autres pays de l’AES, car en apportant un appui au Sahel, c’est à toute la région ouest africaine que cet appui profitera» ; explique le ministre Karamoko Traoré.
A la sous-secrétaire générale de l’Onu, la délégation burkinabè a insisté sur la nécessité de construire une réponse robuste aux défis sécuritaires et de développement qui se présentent au Burkina Faso et au Sahel, mais cette réponse doit impérativement être trouvée en impliquant les Sahéliens.
Le chef de la diplomatie burkinabè a aussi expliqué les dangers et les risques auxquels les partenaires exposent les populations bénéficiaires de leurs programmes, en mettant en avant les principes au lieu de la réalité.
Dans la même veine, le ministre Traoré a eu des échanges avec l’administrateur de la Banque mondiale en charge du Burkina Faso, Abdoul Salam Bello, sur la situation actuelle et l’avenir de la coopération entre cette institution financière internationale et le Burkina Faso.
Dans l’ensemble, les personnalités onusiennes ont eu une oreille attentive vis-à-vis de la délégation burkinabè. Elles ont fait la promesse de mener le plaidoyer, pour une mobilisation des partenaires au profit du Burkina Faso.
Le chef de la diplomatie burkinabè a saisi l’occasion de ces rencontres, pour saluer la bonne collaboration qui existe entre son département et les équipes des Nations Unies sur place à Ouagadougou, et dit espérer que cette bonne ambiance va continuer de caractériser la coopération entre le gouvernement burkinabè et le Système des Nations Unies.
Agence d’Information du Burkina
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