Le ministère délégué chargé des Ressources Animales a lancé ce 27 septembre 2024 à Ouagadougou, l’atelier national de programmation de la campagne de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires. Il va s’agir pour les acteurs du monde animal de dresser le bilan de la campagne de vaccination 2023-2024 et de faire la programmation de la campagne de vaccination 2024-2025.
Le lancement de la campagne de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires se fera le 11 octobre 2024. Mais avant la campagne, les acteurs se sont réunis en conclave pour s’accorder les violons. Selon le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko, il est important que les acteurs fassent le bilan de la campagne 2023-2024 avant de se projeter sur celle à venir.
Le bilan avant la projection pour le ministre permettra d’éviter de commettre les mêmes erreurs que l’an passé. « En dépit des efforts consentis par l’Etat et ses partenaires pour la mise en œuvre de la vaccination ces dernières années, force est de constater que les résultats atteints demeurent en deçà des taux de couverture requis pour contrôler voire éradiquer les maladies concernées », a informé Dr Amado Dicko.
Il faut changer de dynamique selon le ministre. C’est pourquoi, à l’entendre, pour la période 2024-2029, le Burkina a pris des mesures pour améliorer l’efficacité et l’efficience des campagnes de vaccination sur la période.
Ces mesures a-t-il déclaré, « visent à assurer la disponibilité des intrants, du matériel et de la logistique pour la mise en œuvre des campagnes, améliorer l’accessibilité géographique et financière des vaccins au profit des éleveurs, intensifier les vaccinations sur la période d’octobre à décembre de l’année en cours, renforcer la mobilisation de tous acteurs intervenant dans la mise en œuvre des campagnes dont les services techniques, les autorités administratives et les éleveurs, renforcer le suivi des opérations de vaccination sur le terrain, améliorer significativement la couverture vaccinale contre les différentes maladies animales ».
Selon Dr Amadou Dicko, le monde animal est menacé. La menace est liée à l’émergence et à la persistance des maladies animales comme la péripneumonie contagieuse bovine, la peste des petits ruminants, l’influenza aviaire ou grippe aviaire, la variole aviaire, la peste porcine africaine, la rage et le charbon bactérien. À l’écouter, il faut une synergie d’actions entre les autorités étatiques pour pouvoir maîtriser voire éradiquer les maladies animales prioritaires.
Sur la politique gouvernementale en matière de santé animale, Dr Amado Dicko a fait savoir que pour lutter contre les maladies animales prioritaires et protéger la santé du cheptel, le Burkina a adopté le plan national stratégique d’éradication de la peste des petits ruminants, le plan national stratégique de contrôle de la Péripneumonie contagieuse bovine, le plan national stratégique d’élimination de la rage humaine transmise par les animaux domestiques.
Faso7
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