Le samedi 05 octobre 2024, la communauté internationale des Soufis (CIS), commémorera la naissance du prophète Mohamed (SAW) communément appelée Maouloud. Bien avant les festivités, Cheikh Soufi Moaze, le guide spirituel de la CIS, a donné les grandes articulations de l’événement, ce lundi 30 septembre 2024 à Ouagadougou.
Parmi les activités de la commémoration en différé de la maouloud, il y a cette grande conférence publique sous le thème : « L’acceptation de l’autre et rôle des autorités religieuses, coutumières et administratives dans la recherche de la paix et de la stabilité ». Sous le coup de 20h30, dans le quartier Tanghin de Ouagadougou, le guide spirituel, Cheikh Soufi Moaze a invité l’ensemble des Burkinabè à la grande réunion sur l’acceptation de l’autre.
En revenant sur les détails de la conférence, le guide spirituel a fait savoir qu’il s’agira de mettre en exergue la notion de «l’acceptation de l’autre» pour une paix durable au Burkina Faso. Poursuivant les échanges, il a laissé entendre que cette paix et la stabilité recherchée ne peuvent se faire aussi sans les autorités religieuses, coutumières ou administratives. De ses dires, ces autorités sont plus en contact avec leurs concitoyens et reçoivent quotidiennement certaines informations. Face à cet état de fait, ils doivent être mis au premier plan de la lutte.
« Ce sont des gens que facilement tout le monde peut venir se confesser, ce sont des gens qui presque chaque fois on vient souffler à leurs oreilles. S’ils (les autorités, NDRL), ne sont pas engagés dans cette lutte, vraiment, nous allons nous fatiguer. Ce sont des gens qui peuvent contribuer, qui peuvent nous aider », a fait savoir Cheikh Soufi Moaze.
Parlant toujours de la conférence et du thème, le président de la communauté des Soufis a fait comprendre que des autorités sont souvent à la base de certains conflits, et ce, sans même le savoir. Pour lui, les discours qu’ils tiennent sont la cause des disputes entre les individus. Seuls les premiers responsables peuvent y mettre un terme, s’est-il exclamé.
« Souvent, ces gens respectent leurs chefs religieux, coutumiers ou administratifs plus que les autorités politiques (…). Si ces autorités veulent que les gens s’entendent, ils vont s’entendre sans les armes, sans combat », a-t-il souhaité.
Cheikh Soufi Moaze a rassuré que cette commémoration ne sera pas axée sur la religion, mais sur la cohésion sociale. En plus de la conférence, il y aura une lecture du coran et des bénédictions à l’endroit du Burkina Faso.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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