Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) : une première conférence des enseignants et formateurs vacataires pour des réformes pédagogiques
l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a tenu sa première conférence des enseignants et formateurs vacataires, ce jeudi 3 octobre 2024 à Ouagadougou. Présenter les nouvelles réformes des programmes de formation et susciter davantage l’accompagnement des enseignants, telles ont été les grandes articulations de la rencontre.
A l’ENAM, les premiers responsables veulent accentuer la qualité de la formation des agents de la fonction publique et des collectivités. La révision des curricula, le règlement intérieur ou encore la pédagogie ont subi plusieurs réformes. Au niveau des curricula par exemple, Jacob Yarabatioula, le Directeur général de l’ENAM, a fait noter que les modules d’enseignement sont passés de 443 à plus de 500. Le volume horaire qui était à plus de 10 mille heures se chiffre maintenant à 12 mille.
Pour les domaines spécifiques, Jacob Yarabatioula a fait savoir qu’ils sont allés recueillir les attentes de certains ministères pour être en phase dans la formation. Ces domaines spécifiques vont du cinéma, du tourisme jusqu’à ceux des lois sociales et de l’administration en général. La mise en œuvre de toutes ces innovations ne peut se faire sans le concours des enseignants et formateurs, à l’occurrence des formateurs vacataires, a-t-il reconnu.
« En les réunissant pour une première fois, c’est pour qu’on s’accorde, c’est pour qu’on puisse se parler, c’est pour qu’on puisse également dégager les bonnes pratiques en matière de formation des agents de la fonction publique et des collectivités territoriales. Nous pensons qu’en le faisant, nous allons garantir la qualité de la formation, c’est aussi garantir les autres questions en lien avec l’éthique et la déontologie du métier », a-t-il ajouté.
Première du genre, cette conférence est bien accueillie par les concernés. Ils ont rassuré l’école d’apporter leur pierre pour une formation de qualité aux énarques. Chantal Kaboré/ Forgo, enseignante en droit de la propriété intellectuelle, a témoigné que c’est toujours avec plaisir qu’elle partage son expérience avec les énarques. Elle a saisi l’occasion pour saluer les différentes réformes. Emboitant dans le même sens que sa collègue, Nicolas Kobiané a aussi reconnu la nécessité de ces réformes en ce sens qu’elles permettent le retour des mémoires de fin d’année.
« Nous félicitons l’ENAM pour tout ce qu’il a pu faire pour améliorer les services qu’elle offre non seulement aux apprenants mais aussi aux enseignants. C’est vraiment des initiatives que personnellement, je salue et je souhaite que l’ENAM prospère davantage », a-t-elle soutenu.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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