Les ressortissants de Sarégou, secteur 3 de la commune de Garango, dans la région du Centre Est, se sont réunis, ce 5 octobre 2024, à l’occasion de la 1re édition des « 48 heures des Retrouvailles des filles et fils de Sarégou ». Les temps forts de ces retrouvailles ont été marqués par la pose de la première pierre pour la clôture de l’école primaire du secteur 3, la récompense des élèves brillants de l’année 2023-2024 et la présentation des différentes générations des ressortissants.
Si pour certains ressortissants, c’est la première fois de fouler la terre natale, pour d’autres par contre, c’est une opportunité de plus que les « 48 heures des retrouvailles des filles et fils de Sarégou » leur offrent d’y revenir. Cette fois-ci, ils ont décidé de faire œuvre utile en contribuant au développement local de leur secteur. Le domaine de l’éducation est celui choisi pour cette première édition.
Le projet consiste à construire une clôture autour de l’école primaire publique dont les salles de classe font face au cimetière. Pendant la période des cours, les élèves sont perturbés à chaque passage d’un cortège funèbre, a fait savoir Yacouba Saré, président du comité d’organisation. L’autre difficulté est celle liée au passage des engins motorisés dans la cour de l’école, a-t-il renchéri. Pour Sa Majesté Kir Youga, chef de Boura, cette initiative est signe de reconnaissance des ressortissants et témoigne leur volonté réelle au développement de Sarégou.
« Cette clôture sera un symbole de sécurité, d’éducation de qualité et de notre engagement collectif envers l’avenir de nos enfants », a-t-il mentionné.
Des élèves de l’école primaire Boura A, B et du secteur 3 récompensés-©Faso7
En dépit de cette adversité, ils étaient nombreux les élèves qui se sont démarqués par leur travail durant l’année scolaire. Du CP2 à la 6e, ces élèves de l’école de Boura A, B et ceux de l’école primaire de Sarégou ont reçu des kits scolaires. Visiblement contents de leurs récompenses, ils promettent de persévérer dans leurs études pour honorer le secteur 3.
« Première composition, première. Deuxième composition, première. Troisième composition, première au CM1. J’ai eu des cahiers, des ardoises, des académies et un sac. Cette année, je vais bien travailler comme ce que j’ai fait au CM1 », a rassuré l’élève, Aminata Billa.
Avec les moyens limités que possède l’Etat, le parrain de la première édition, Boubakary Saré, a fait savoir qu’il est nécessaire pour tous les ressortissants de mettre «la main à la patte» pour la promotion de l’éducation. Il a aussi stipulé que cette participation de la population doit s’étendre à tous les domaines du volet social.
Boubakary Saré, parrain-©Faso7
Pour lui, les « 48 heures des retrouvailles des filles et fils de Sarégou » sont un moyen permettant d’atteindre cet objectif. Renforcer les liens sociaux, tout en contribuant au développement local à travers des actions concrètes, c’est le leitmotiv que se sont fixés les organisateurs.
« Nous pensons qu’il était nécessaire que nous fassions connaissance avec l’ensemble des fils et des filles du secteur 3 et que nous nous retrouvions très souvent pour pouvoir voir comment développer notre cité », a précisé Boubakary Saré.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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