La deuxième édition des journées d’engagement patriotique bas son plein au Burkina Faso. Pour être en phase avec la vision de ces journées, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo, a organisé une journée de salubrité, ce 12 octobre 2024, au sein de l’hôpital.
En plus du personnel du CHU de Bogodogo, les administrations voisines de l’hôpital, les riverains ainsi que des Forces de défense et de sécurité (FDS) sont venus prêter main forte. De l’ancien site de l’hôpital jusqu’aux nouveaux bâtiments, les nettoyeurs ont passé en revue tous les recoins. A la porte principale du nouveau site du CHU, tous les gîtes larvaires ont fait l’objet de destruction et les caniveaux d’évacuation des eaux usées ont été curés.
Tout ce remue-ménage, selon le Directeur général du Centre hospitalier, Seydou Nombré, se justifie par la volonté de l’hôpital de Bogodogo d’offrir des soins de qualité et sécurisés. Et cela ne peut se faire sans l’intégration de l’hygiène dans la vie quotidienne. Pour une 3e édition, Seydou Nombré a de quoi se satisfaire, car la population a compris la nécessité de garder ce cadre de santé propre. Il en veut pour preuve, la sortie massive des riverains, des membres des structures voisines et la présence des notabilités coutumières.
Seydou Nombré, Directeur général de CHU de Bogodogo-©Faso7
« Dans le cadre de l’offre de soin dans une structure hospitalière comme le CHU de Bogodogo, ceci va nécessiter un environnement propre et sécurisé. Nous ne pouvons pas parler d’offre de soin de qualité, d’offre de soin disponible dans un environnement sale », a-t-il précisé.
Le directeur du CHU de Bogodogo a fait comprendre aux commerçants et aux riverains qu’il est important de mener des journées de salubrité, mais l’essentiel serait de savoir garder cet environnement sain. Comme le veulent les journées d’engagement patriotique, il les a exhortés à adopter des comportements civiques et patriotiques pour éviter une fois de plus l’accumulation des déchets.
« Ce sont des activités économiques que ces personnes mènent. Naturellement, il y aura la production de déchets. Mais, ce qu’il faut avoir en tête, c’est de travailler de telle sorte à éloigner ces déchets très loin de notre cadre de travail. Vous constatez qu’ils le font avec gaieté de cœur, ça signifie qu’ils vont l’intégrer dans leurs comportements quotidiens », a souhaité Seydou Nombré.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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