Projet MODHEM+/ DDCL : Les acteurs dressent un bilan semestriel satisfaisant
Manga, (AIB)-L’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV), a tenu le jeudi 10 octobres 2024 à Manga, la 1ere session du Comité de pilotage de l’année 2024 du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire/ composante infrastructures pastorales (MODHEM+/DDC). Au cours de ce comité, les acteurs ont dressé un bilan satisfaisant des activités du premier semestre de 2024. Le programme d’activités du second semestre a également été adopté.
Dans le cadre du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire/composante infrastructures pastorales (MODHEM+DDC), l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) évalue à mi-parcours les activités du 1er semestre de 2024 du programme.
Kassoum Ouédraogo, Coordonnateur de MODHEM+/DDC a dressé un bilan satisfaisant de la mise en œuvre du projet.
Financé par la Direction du développement de la Coopération Suisse (DDC) à hauteur de 3 milliards 300 millions francs CFA, à travers le programme RESILIA, SNV met en œuvre le projet MODHEM+/DDC pour une durée de 4 ans.
MODHEM+/DDC vise à contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la santé alimentaire et nutritionelle des populations pastorales et agropastorales.
Les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre ont tenu la 1ere session du Comité de pilotage de l’année 2024, le jeudi 10 octobre, à Manga, dans la région du Centre-sud.
Cette session qui a réuni une quarantaine de participants a pour objectif d’examiner le rapport d’exécution technique et financier au 30 juin 2024 et d’adopter le programme d’activités pour le dernier semestre de l’année 2024.
Adama Boro président du Copil, a encouragé les acteurs à œuvrer pour la réussite dans la mise en œuvre des activités restantes.
Adama Boro, Directeur Général du foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural (DGFOMR) par ailleurs Président du comité de pilotage du projet MODHEM+/DDC a félicité le comité de pilotage et encouragé la mise en œuvre des activités restantes.
« Dans son approche de mise en œuvre et pour sa durabilité, MODHEM+/DDC a œuvré pour l’autonomisation des communes et a su mettre en place un modèle d’investissement de la production fourragère » affirme –t-il.
Un programme d’activités du dernier semestre 2024 est attendu des participants.
« Les transformations opérées dans la vie des agro pasteurs grâce au projet MODHEM+/DDC contribuent à l’essor du secteur agropastoral qui représente plus de 35% du produit intérieur brut et emploient plus de 80% de la population active » soutient Adama Boro.
La zone d’intervention du projet couvre quatre (04) régions du Burkina Faso à savoir les régions des Cascades, du Centre-ouest, du Centre-sud et du Sud-ouest.
Le Coordonnateur de MODHEM+/DDC, Kassoum Ouédraogo dresse un bilan satisfaisant de la mise en œuvre du projet.
« Au niveau de l’accès aux infrastructures pastorales, nous avons pu aménager près de 217 kilomètres de pistes à bétail, 9 adductions d’eau potable simplifiées, 14 forages, 10 parcs de vaccination, 6 aires de repos et plus de 27 milles hectares de zones pastorales aménagés. Pour l’économie pastorale, nous avons pu construire deux marchés à bétail et mis en place deux abattoirs. Sur les questions de santé animale, nous avons pu construire deux postes vétérinaires. Il y a également 80 biodigesteurs ménages et deux bio digesteurs semi-industriels dans deux abattoirs » relève-t-il .
Salifou Saré, représentant du Bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso.
Aux dires du Coordonnateur du projet, 46 comités de gestion ont été mis en place, devant prendre en charge la gestion de ces infrastructures pastorales.
Des réflexions sont en cours avec le partenaire financier qui est la DDC pour une deuxième phase du projet. En rappel, MODHEM+/DDC débuté le 1er janvier 2021 et devrait se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2024 dans sa phase actuelle.
Il vise à toucher environ 290 mille acteurs directs et plus de 800 mille acteurs indirects répartis dans 20 communes de quatre régions d’intervention.
SNV, organisation de mise en œuvre de ce projet a été fondée en 1965 au Pays-Bas et est présente au Burkina Faso depuis 1970. Elle travaille dans trois principaux secteurs que sont l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et l’eau.
Agence d’information du Burkina
MZ/ata