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Les chercheurs burkinabè trouvent, mais il y a un manque de la vulgarisation de leurs résultats, Secrétaire exécutif CDC

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Les chercheurs burkinabè trouvent, mais il y a un manque de la vulgarisation de leurs résultats, Secrétaire exécutif CDC

Ouagadougou, 13 oct. 2024 (AIB) – Le secrétaire exécutif de l’association Cercle des chercheurs (CDC), Dr Adama Ouédraogo, a indiqué samedi à Ouagadougou, que les chercheurs burkinabè trouvent, mais il y a un manque de vulgarisation de leurs résultats, ajoutant que sa structure se donne pour mission de combler ce vide.

« On a l’impression que le chercheur Burkinabè ne trouve pas, pourtant on a vraiment des résultats. Le chercheur Burkinabé est humble, sinon quand vous rentrez dans les laboratoires de recherche, il y a des résultats et même des brevets mais qui ne sont pas mis à la disposition du public », a déploré le secrétaire exécutif de l’association cercle des chercheurs (CDC), Dr Adama Ouédraogo.

Le secrétaire exécutif de l’association cercle des chercheurs burkinabè, Dr Adama Ouédraogo s’exprimait samedi à Ouagadougou à l’université Joseph KI-Zerbo à l’occasion de la quatrième assemblée générale sa structure.
Pour Dr Ouédraogo, l’objectif principal du CDC est de contribuer, entre autres, à la promotion de la recherche scientifique pour un développement durable du Burkina Faso.

L’association accompagne également les jeunes chercheurs en les outillant sur les méthodologies de la recherche, les rédactions scientifiques, la maîtrise des outils de simulation numérique et le partage d’informations liées à la recherche, aux bourses et les offres de formation.
L’Association Cercle des chercheurs accompagne aussi les structures publiques et privées en appui-conseils.

« Les chercheurs peuvent accompagner l’installation des populations avec le déploiement des technologies innovantes pour la remise en fonctionnement des services sociaux de base notamment les structures sanitaires et éducatives à travers les systèmes d’aduction d’eau, les systèmes énergétiques adaptés pour une meilleure résilience », a confié Dr Ouédraogo.

Selon le secrétaire exécutif malgré les difficultés financières, l’association a mené en trois années d’existence plusieurs activités dont une quinzaine de formations pour accompagner les jeunes chercheurs, la participation à l’organisation de journées scientifiques. Elle a participé à la vulgarisation des résultats de ses membres ayant soutenu leur Master ou leur Doctorat.

L’assemblée générale permettra l’adoption des textes révisés de l’association et la mise en place d’un nouveau bureau qui, aura comme défis majeurs la mise en place de formation en ligne en vue d’atteindre les confins du pays mais également travailler à se doter d’un local.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

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