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“Polyphonies pour la Paix” : Un concert pour la résilience et l’espoir au Burkina Faso

 

La deuxième édition des “Polyphonies pour la Paix” se tiendra le 3 novembre à Ouagadougou. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse organisée par le comité d’organisation dans l’après-midi du vendredi 11 octobre 2024. Polyphonies pour la Paix est un concert et un spectacle artistique ayant pour objectifs de valoriser la culture burkinabè, de soutenir les familles des victimes du terrorisme, d’encourager les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), et de redonner espoir au peuple du Burkina Faso.

 

Après une première édition réussie, les Polyphonies pour la Paix reviennent pour une deuxième édition. Cette année, l’événement se concentrera sur la thématique « Résilience et espoir : la force de l’esprit, l’espoir de demain ». Il s’agit de promouvoir la résilience face aux défis actuels en utilisant la culture comme moteur. Les Polyphonies pour la Paix sont organisées par le Grand Chœur Polyphonique de Ouagadougou en collaboration avec les orchestres militaires.

Capitaine Aimé Césaire Ouédraogo, chef de projet

Ce projet culturel utilise la musique pour adresser un message de soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ainsi qu’aux Personnes Déplacées Internes (PDI). Il s’agit d’un acte de compassion envers les populations affectées par le terrorisme au Burkina Faso.

« Ce projet est né d’un désir de paix », a déclaré le chef de projet, le capitaine Aimé Césaire Ouédraogo, commandant de l’escadron musique de la gendarmerie nationale en service au groupement d’escorte et d’honneur de la présidence du Faso. Selon lui, la musique peut résoudre des problèmes et permet de transcender les difficultés. « Le projet est original et très fédérateur. Nous avons des acteurs culturels de tous horizons : musiciens, comédiens, scénaristes… Cette initiative favorise les échanges entre les FDS et la population ainsi qu’avec une diversité d’acteurs », a-t-il ajouté.

Au programme de cette édition figurent des prestations artistiques variées : comédie musicale, musique traditionnelle et de fusion, musique classique et contemporaine, chorégraphies et acrobaties. Cette année, l’événement s’ouvre aux pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

 

De nombreux artistes burkinabè, maliens et nigériens se produiront, parmi lesquels le Grand Chœur Polyphonique de Ouagadougou, Alif Naaba, Smarty, Naël Melerd, Bonkana Maïga (Mali), Kitary (Niger), Nabalum, Abdoulaye Cissé, Gospel FDS, Sidnoma, ainsi que les fanfares de la gendarmerie nationale, de l’armée de terre, de la police nationale et de la PMK.

L’initiative bénéficie du soutien des autorités burkinabè, comme en témoigne l’implication du gouvernement avec la présence de quatre ministres : le ministre d’État en charge de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, le ministre d’État en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, le ministre de la Sécurité Mamadou Sana, et le ministre des Affaires étrangères Karamoko Traoré.

Camille Ouédraogo, chargé de projet

Le chargé de projet Camille Ouédraogo a souligné que cet événement représente une opportunité pour les artistes de divers horizons de se produire sur scène et de communier avec le public. Selon lui, la musique est un vecteur de réconciliation et d’unité, et Polyphonies pour la Paix se veut être une vitrine pour un Burkina Faso plus résilient. Présent à la conférence de presse, l’artiste Smarty, qui a participé à la première édition, a salué cette initiative et a invité le public à venir assister à « la magie » le 3 novembre prochain.

Smarty

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