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Burkina/École nationale des douanes : Abdouramane Héma ouvre le bal des soutenances avec 17/20

L’École nationale des douanes (END) a organisé la cérémonie officielle de lancement des soutenances de mémoires de fin de cycle de formation des élèves inspecteurs des douanes de la 30e session, ce mardi 22 octobre 2024 à Ouagadougou.

Après deux ans de formation, les inspecteurs des douanes de la 30e session de l’École nationale des douanes (END) vont défendre leurs mémoires devant des jurys. Selon le directeur général de l’END, Casimir Sawadogo, les soutenances de mémoire viennent mettre un terme à la série des examens du Diplôme d’études supérieures des douanes. « Devant les jurys, ils vont tenter d’apporter des solutions à des problèmes qui sont posés à nos différentes administrations », a-t-il indiqué.

Le thème inaugural de cette 30e session est « Contribution de l’administration des douanes à la sécurité et la sûreté au sein de l’aéroport international de Ouagadougou : état des lieux et perspectives ». C’est l’élève inspecteur des douanes Abdouramane Héma qui a présenté les résultats de ses travaux.

« L’École nationale des douanes a une dimension internationale », s’est félicité le directeur général Casimir Sawadogo

A en croire le directeur général Casimir Sawadogo, le thème est assez évocateur dans un Burkina Faso confronté aux défis sécuritaires pour lesquels la douane ne saurait restée en marge. « Les douaniers, par leurs positions au niveau des frontières, jouent un rôle sur le plan sécuritaire donc certains thèmes se rattachent à la sécurité. Nous pensons que ça va apporter un plus dans la sauvegarde de la sécurité au niveau de notre pays », a-t-il ajouté.

L’autre mission de la douane

Présidant la cérémonie officielle de lancement des soutenances et le thème inaugural, le secrétaire général du ministère de l’Économie et des finances, Rachid Soulama, a salué la qualité de la formation reçue par les élèves inspecteurs des douanes. « C’est une bonne cuvée que l’END met à la disposition des administrations douanières de différents pays. Cette cuvée, nous la devons aux personnels de l’Ecole nationale des douanes et à la direction générale des douanes, qui ont encadré et accompagné les futurs cadres des douanes durant les cursus de formation, ainsi qu’aux enseignants », a-t-il exprimé.

« Les mémoires, c’est l’occasion pour eux de faire un diagnostic des lieux relativement aux thèmes choisis et des propositions des solutions », a indiqué Rachid Soulama

Quant aux 26 thèmes de cette 30e session, Rachid Soulama a laissé entendre qu’ils sont tous pertinents. « La douane, au-delà de ce que l’on pense [toujours les recettes], travaille aussi sur la question de sûreté et de sécurité dans l’enceinte de l’aéroport international de Ouagadougou. Ce qui contribue aussi à la lutte contre le terrorisme. Donc c’est une autre mission de la douane que ces soutenances vont nous donner l’occasion de découvrir », a-t-il affirmé.

Mention « Très bien »

Pour cette 30e session, ce sont au total 26 élèves douaniers dont cinq de la Centrafrique, onze de la République démocratique du Congo et dix du Burkina Faso. Abdouramane Héma était en poste à l’aéroport international de Ouagadougou, selon sa directrice de mémoire Salamato Doumounia Zaré, instituteur et auditeur sûreté certifié OACI.
La première partie de sa recherche à consister à examiner les mesures de sécurité mises en place à l’aéroport international de Ouagadougou. Pour la deuxième partie, ce sont les difficultés rencontrées par les services des douanes en matière de sûreté et sécurité que Abdouramane Héma a fait ressortir.

Selon Abdouramane Héma, ce thème s’est imposé à lui au regard du contexte sécuritaire du Burkina Faso

En termes de recommandation, l’impétrant a suggéré entre autres le renforcement d’effectifs des équipes de surveillance, la modernisation des infrastructures et la formation continue des agents des services de la douane de l’aéroport.
Le jury a validé le document de l’impétrant. Au regard du fonds et de la forme de la recherche, Abdouramane Héma a eu la note de 17/20, soit la mention « Très bien ».

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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