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SIAO 2024 : L’École polytechnique de Ouagadougou présente sa création de colorants naturels
Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – L’École polytechnique de Ouagadougou est présente au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour présenter sa création de colorants naturels.
« Aujourd’hui, nous sommes là pour présenter une innovation dans le domaine de l’habillement et du textile. Nous travaillons sur le colorant naturel pour l’appliquer au Faso Danfani afin de valoriser ce que nous avons ici au Burkina Faso », a affirmé samedi l’ingénieur textile de l’École polytechnique de Ouagadougou, Assimi Nikiema, au micro de l’AIB.
M. Nikiema a indiqué que ces colorants naturels permettront de remplacer les colorants synthétiques, lesquels ont montré leurs limites, car ils polluent l’environnement et ont des conséquences sur la santé.
« Nous travaillons à utiliser des plantes burkinabè dont nous avons extrait le colorant, qui est naturel et écologique. Ces colorants ne sont pas polluants et viennent remplacer les colorants chimiques », a-t-il souligné.
L’École polytechnique de Ouagadougou expose pour la première fois au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) grâce au soutien de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dont la mission est de protéger les différentes créations et inventions.
L’ingénieur textile Nikiema profite des visites à son stand pour présenter également l’École polytechnique de Ouagadougou, une école d’ingénieurs en génie de conception avec des classes préparatoires intégrées.
L’École compte actuellement cinq grandes filières : le génie textile, le génie mécanique, le génie industriel, le génie informatique et le génie des télécommunications. C’est une école publique accessible par concours.
Les nouveaux bacheliers peuvent intégrer l’École en classes préparatoires après avoir passé le test d’entrée. Deux ans après, ils accèdent au cycle ingénieur, qui dure trois ans. À l’issue de cette formation, les étudiants obtiennent un diplôme d’ingénieur de conception.
Non loin de là se trouve le stand de l’actionnariat communautaire, lancé en 2023 par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon la chef de service de l’actionnariat communautaire, Manassira Sanou/Traoré, ils ont enregistré une centaine de souscriptions dès le deuxième jour de l’exposition, signe que, selon elle, le message passe bien.
Elle a lancé un appel aux Burkinabè pour atteindre l’objectif de 100 milliards de souscriptions.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata