L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) va s’ouvrir au public burkinabè, le 7 décembre 2024
Le 7 décembre 2024, le monde de l’aviation civile va commémorer deux grands événements. La première commémoration est celle des 80 ans d’existence de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). A cette même date, la navigation aérienne fêtera son 75e anniversaire. Ce vendredi 8 novembre 2024, le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), Daouda Abdoul Aziz Amoussa, a livré les grands points de la célébration avec au menu des panels sur la navigation aérienne.
En amont de la célébration des 75 ans de la navigation aérienne, c’est un cours qui a été dispensé par Daouda Abdoul Aziz Amoussa, Directeur général de l’Anac sur la notion de navigabilité. En la matière, il a fait savoir que la notion de navigabilité d’un avion renvoie à tout le dispositif de sécurité qui est mis en place pour assurer le bon vol de cet avion. Cette sécurité remonte jusqu’au moment de la fabrication de cet avion, a rassuré le Directeur général.
Au Burkina Faso, il a fait savoir que l’Anac a pour mission de contrôler tous les dispositifs de vols encadrés par le programme national de sécurité. Ce contrôle, selon Daouda Abdoul Aziz Amoussa, intervient sur plusieurs domaines, dont ceux du personnel aéronautique. Du pilote jusqu’aux hôtesses, les inspecteurs de l’Anac démontrent leur différente habilitation avant tout trafic aérien. A cela s’ajoute, la délivrance périodique d’un certificat de navigabilité obtenu après des visites techniques bien effectuées de l’avion.
« L’ANAC, grâce aux inspections régulières à travers les inspections des aéronefs étrangers, nationaux et régionaux, permettent de s’assurer que tous les aéronefs desservant notre territoire soient en état de vol sécurisé, respectant les standards techniques définies par l’OACI, réduisant ainsi les risques de défaillance technique et contribue ainsi à garantir des voyages aériens sûrs pour tous », a-t-il fait savoir.
A en croire, le premier responsable de l’agence nationale de l’aviation civile, aucun acteur direct ne peut perturber délibérément le vol d’un avion. Que ce soit les mécaniciens ou les pilotes, tous doivent se prémunir d’une licence. Et derrière chaque tâche effectuée par ces derniers, un expert de l’Anac vérifie l’état du travail avant la validation, a-t-il confié.
Au cours des journées porte ouvertes de l’Anac à l’occasion des 75 années de la navigation aérienne le 7 décembre, la possibilité sera donnée au grand public de poser des questions en rapport avec la thématique, au cœur d’un panel. Les participants auront également l’occasion de visiter les stands d’exposition des différentes structures de l’aviation civile afin de mieux appréhender le domaine.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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