Burkina : Les retards académiques rattrapés dans 61 filières, ministre
Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB) – Les deux mois de vacances, couvrant la période du 1er août au 30 septembre 2024, utilisés pour résorber les retards académiques dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR), ont permis de normaliser 61 filières, soit 38,36 % de l’ensemble des filières concernées, a indiqué le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano.
L’utilisation de ces deux mois de vacances pour résorber les retards académiques dans les IESR a permis de normaliser 61 filières, représentant 38,36 % de l’ensemble des filières concernées, a précisé le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano.
Le ministre a animé mardi une conférence de presse à Ouagadougou sur la situation de la résorption des retards académiques dans les IESR.
La situation globale de toutes les IESR au 30 septembre 2024 montre que 261 filières, soit 81,30 %, sont normalisées sur un total de 321 filières, s’est réjoui le ministre. Cependant, il a déploré que 60 filières, soit 18,70 %, accusent toujours un retard.
Il s’est également félicité que toutes les filières aient fait leur rentrée académique dès le 1er octobre, ce qui permettra, selon lui, d’éliminer les retards et les chevauchements d’années académiques dans les années à venir.
Pour le ministre, ces résultats satisfaisants sont à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs du monde universitaire qui ont consenti d’énormes sacrifices.
Il a souligné que plusieurs stratégies mises en place par son département ont permis d’atteindre ces résultats.
« Il était important pour nous de mettre en place un dispositif garantissant des statistiques fiables et, après maintes concertations avec les acteurs, de poursuivre les activités académiques pendant les deux mois consacrés aux vacances afin de résorber au maximum les retards académiques », a-t-il expliqué.
Ensuite, des mesures d’accompagnement, notamment la réhabilitation d’infrastructures pédagogiques, l’équipement des laboratoires, la dotation d’un ordinateur portable à chaque chef de département, le règlement en grande partie de la dette sociale, la connexion internet dans les IESR et la poursuite des œuvres sociales en faveur des étudiants, ont également contribué à l’atteinte des résultats escomptés.
Toutefois, Pr Thiombiano a souligné que la résorption des retards académiques doit s’inscrire dans une approche structurelle. À cet égard, il a salué l’Initiative présidentielle pour l’éducation, qui permettra, selon lui, de résoudre définitivement la question du manque d’infrastructures.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata
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