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<h3>Depuis le 11 novembre 2024, le consortium regroupant le Centre de formation Ecole Boukary Couture (EBC) et Job Booster Social Enterprise Burkina Faso (JBSE-BF) a lancé une formation en teinture et en couture de sacs et de chaussures, intégrant l’utilisation de sachets plastiques, au profit de 120 jeunes. Cette formation, qui fait partie de l’initiative « Mon emploi digne dans la seconde vie du plastique », se déroule dans le quartier Kalgodin de Ouagadougou. Une équipe de Faso7 s’y est rendue, le 14 novembre 2024.</h3>
<p>Face au fort taux de chômage des jeunes au Burkina Faso, le programme BKF026, en partenariat avec Burkina Suudu Bawdè (BSB), a lancé un appel à projets pour des formations de courtes durées et inclusives. L’objectif est de renforcer l’employabilité des jeunes de 16 à 35 ans, sans qualifications et en quête d’emploi, dans quatre régions du pays.</p>
<p>Parmi les 15 projets retenus, l’initiative « Mon emploi digne dans la seconde vie du plastique » se distingue. Ce projet ambitionne de former 120 jeunes dans la valorisation des déchets plastiques.</p>
<figure aria-describedby="caption-attachment-72322" class="wp-caption alignnone"><img class="size-large wp-image-72322" src="http://faso7.com/wp-content/uploads/2024/11/VideoCapture_20241114-190149-1024x576.jpg" alt="" width="1024" height="576" /><figcaption class="wp-caption-text"><span><strong>L’homme qui met à profit le sachet plastique dans la production de bandes-©Faso7</strong></span></figcaption></figure>
<p>Les bénéficiaires suivent une formation de 45 jours par session, comprenant un apprentissage axé sur le tissage, la teinture et la confection d’articles tels que des sacs et des chaussures, utilisant des bandes de tissu combinées à du fil et des sachets plastiques. La phase technique, pilotée par l’EBC, s’étendra sur 35 jours et comprend des modules spécifiques tels que la teinture du fil et du kokodonda, le tissage et la création de gadgets. <em><strong>« Nous avons dû réfléchir pour innover. C’est dans ce cadre que nous avons introduit le recyclage des déchets plastiques, en les traitant et en les recyclant pour en faire des fibres que nous utilisons dans le tissage pour obtenir des bandes. Nous utilisons ces bandes pour produire des sacs, des chaussures et d’autres objets utilitaires qui peuvent accompagner la mode »</strong></em>, a expliqué Boukary Sawadogo, Directeur de l’école Boukary Couture.</p>
<p>Job Booster Social Enterprise Burkina Faso (JBSE-BF) interviendra ensuite pour accompagner les jeunes vers l’insertion. L’apprentissage inclura une formation en compétences de vie et en entrepreneuriat sur sept jours, suivie d’un stage de 30 jours en entreprise.</p>
<p>Pour faciliter l’accès au marché, un show-room sera mis à disposition, offrant six mois de promotion gratuite sur les plateformes en ligne de JBSE-BF. Ce show-room, géré par l’EBC, permettra aux jeunes de vendre leurs produits tout en respectant des critères de qualité établis collégialement. Chaque participant disposera d’un business plan et des outils nécessaires pour lancer son activité à domicile, réduisant ainsi les charges initiales. <em><strong>« Les attentes sont que les apprenants suivent les formations, qu’ils soient motivés pour créer leurs entreprises et qu’à l’issue de la formation, ils créent effectivement leurs entreprises pour montrer l’exemple aux autres jeunes »</strong></em>, a indiqué Benjamin Zio, Directeur de JBSE-BF.</p>
<figure aria-describedby="caption-attachment-72323" class="wp-caption alignnone"><img class="size-large wp-image-72323" src="http://faso7.com/wp-content/uploads/2024/11/VideoCapture_20241114-180123-1024x576.jpg" alt="" width="1024" height="576" /><figcaption class="wp-caption-text"><span><strong>Sylvie Ouattara présente fièrement la chaussure qu’elle confectionne-©Faso7</strong></span></figcaption></figure>
<p>Alimatou Tiendrebeogo, étudiante en Ressources humaines, s’est réjouie de participer à cette formation. Elle apprend la confection de sacs de voyage. <em><strong>« Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à développer l’économie circulaire et à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes Burkinabè »</strong></em>, a-t-elle déclaré.</p>
<p>Sylvie Ouattara, qui apprend à fabriquer des chaussures, partage le même enthousiasme. <em><strong>« Après cette formation, nous comptons ouvrir nos propres entreprises pour voler de nos propres ailes et, pourquoi pas, former d’autres personnes »</strong></em>, a-t-elle affirmé.</p>
<p>Les formateurs partagent également leur enthousiasme. Samiratou Tiendrébéogo, formatrice en fabrication de chaussures, a exprimé sa satisfaction de contribuer au développement du potentiel de ses apprenants. Elle se dit prête à les accompagner après la formation pour leur perfectionnement.</p>
<p><em><strong>« Ça va vraiment vite et ils apprennent rapidement. Je suis dans le domaine des chaussures, et la vente des chaussures est un métier qui nourrit son homme »</strong></em>, a-t-elle confié.</p>
<p><strong>Josué TIENDREBEOGO </strong></p>
<p><strong>Faso7</strong></p>
<p>L’article <a href="https://faso7.com/2024/11/14/burkina-faso-120-jeunes-beneficient-du-projet-mon-emploi-digne-dans-la-seconde-vie-du-plastique/">Burkina Faso : 120 jeunes bénéficient du projet « Mon emploi digne dans la seconde vie du plastique »</a> est apparu en premier sur <a href="https://faso7.com/">Faso7</a>.</p>
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