Prise en charge des déficiences visuelles : L’ONG « Good Vision » rend public son programme de formation au Burkina Faso
Dans le but de résoudre le problème de la main d’œuvre qualifiée dans le domaine de la prise en charge des déficiences visuelles, l’ONG « Good Vision » a élaboré un programme de formation dans le métier dit de « Technicien de Good Vision », selon l’approche par les compétences (APC). Ce programme a été rendu public, ce lundi 18 novembre 2024, lors d’un atelier de communication et de validation en présence des partenaires de l’ONG.
Le programme de formation dans le métier de « technicien de Good Vision » a été validé, le 18 novembre 2024, en présence des agents du ministère en charge de la formation professionnelle ainsi que des experts en ophtalmologie. Au cours de cet atelier, les participants ont validé plusieurs programmes. Il s’agit de la description générale du métier de « technicien de Good Vision », la détermination des compétences visées dans le métier ainsi que la synthèse des modules, des tâches, des opérations et des critères particuliers de performance.
D’autres plans de formation ont été validés, notamment la répartition des heures de formation, les types et les stratégies d’évaluation des compétences. En plus de cela, on a la validation de la matrice de progression de chaque module et la liste des matériels et équipements utilisés par le technicien de Good Vision.
Selon Thierry Rock Nassouri, directeur pays de « Good Vision » Burkina Faso, le programme de formation au métier de technicien de Good Vision sera implémenté sur une durée de 1 284 heures, soit environ une année de formation. Plus loin, il a fait savoir que la formation est composée de sept compétences, dont cinq compétences particulières, liées directement à l’exercice du métier de TGV. A cela s’ajoutent, deux compétences générales qui concourent à l’exercice du métier de TGV.
« L’innovation majeure est la détermination expressive des compétences clés liées au métier de TGV, en s’appuyant sur la démarche de l’ingénierie de formation et de certification au Burkina Faso. Désormais, pour exercer le métier de TGV, le technicien devait être capable d’accueillir le patient, de collecter les données, de rechercher les signes des maladies oculaires, d’effectuer des tests visuels et d’assurer la promotion du produit, tout ceci, dans le respect des règles de communication », a-t-il indiqué.
Dr Serge Lallogo, chirurgien-ophtalmologique au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo a exprimé sa reconnaissance à l’ONG « technicien de Good Vision » de l’avoir associé à cet atelier pour l’amélioration du programme. Pour lui, ce plan de formation contribue à produire des techniciens de qualité pour l’ONG. « Je suis vraiment très content d’avoir participé à cet atelier en ce sens qu’on a pu apporter notre contribution pour l’amélioration de ce document. Pour ce qui est du programme de formation, je trouve qu’il est vraiment adapté pour la qualité de ce qu’ils vont faire comme travail sur le terrain », a-t-il fait savoir.
Présente à cette activité, Josiane Patricia Sandwidi, agent à la Maison de la certification professionnelle, a salué le programme de formation dans le métier de « technicien de Good Vision ». Pour elle, cela permet d’avoir des formations de qualité. « Ce programme de formation est très intéressant et pertinent parce qu’il rentre dans le cadre du projet du ministère d’avoir de la formation professionnelle de qualité. Ce programme remplit les conditions pour être un programme qui sera peut-être plus tard sur le marché », s’est-elle exprimée.
Lazard KOLA
Faso7
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