La Cour des comptes a réalisé un audit de performance du cadre juridique et institutionnel de la mobilisation des revenus issus de l’activité extractive de l’or et autres substances précieuses pour la période 2017-2022.
Cet audit, selon la Cour des comptes, s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Burkina Faso à renforcer la transparence et l’efficacité de la gestion des ressources minières. Il participe au projet régional d’audit coordonné sur les flux financiers illicites, qui est une initiative de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSA).
Les résultats de l’audit montrent la nécessité d’améliorer la transparence dans le système d’octroi et de renouvellement des titres miniers et le besoin de clarification et de précision des dispositions législatives et règlementaires pour maximiser les bénéfices nationaux des ressources minières.
L’audit révèle également la pertinence de l’architecture institutionnelle qui nécessite néanmoins un renforcement des capacités techniques et opérationnelles.
Au regard des différentes observations et de l’analyse menée dans le cadre de cet audit, la Cour des comptes recommande de travailler à développer une expertise nationale dans le domaine de l’industrie extractive.
D’autres recommandations ont trait au renforcement du suivi de l’activité minière, la responsabilisation accrue des acteurs, la rationalisation de la dépense fiscale, le renforcement de la coopération internationale en matière d’échange de renseignements et de poursuite des avoirs distraits, la valorisation des substances extractives avant exportation ou leur transformation sur place, la constitution d’une réserve d’or, l’élaboration d’une cartographie des risques de flux financiers illicites dans le secteur minier et la formulation d’une stratégie appropriée pour maitriser ces risques.
Lefaso.net
Source : Page Facebook de la Cour des comptes
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