Burkina/Formation : L’ENAREF accueille 138 nouveaux stagiaires non nationaux
L’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a accueilli, ce lundi 16 décembre 2024, ses nouveaux stagiaires des pays partenaires pour la rentrée 2024-2025, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre en charge de l’économie, représenté par son secrétaire général, Vieux Abdou Rachid Soulama.
La première édition d’accueil des nouveaux stagiaires non nationaux de l’ENAREF est placée sous le thème : « ENAREF, institution de formation professionnelle en finances publiques au service de l’intégration des Etats africains ». Ils sont 138 nouveaux stagiaires venant de plusieurs pays étrangers à être accueillis ce jour par les premiers responsables de l’ENAREF et sous les yeux du secrétaire général du ministère en charge de l’économie. Les impétrants de la « prestigieuse » école des finances publiques du Burkina Faso pour la rentrée 2024-2025, proviennent du Tchad, du Mali, du Niger, de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau, du Congo Brazzaville, des Iles Comores, du Gabon, de la République centrafricaine. Le premier à souhaiter la bienvenue aux nouveaux stagiaires est le délégué général des élèves, Ardjima Kinta Traoré. « Nous sommes honorés de vous accueillir. Nous formons désormais une seule famille, unis dans la diversité. Je vous invite à participer activement à toutes les activités de l’école », a-t-il souhaité d’entrée.
De la formation impactante
Pour le directeur général de l’ENAREF, Barthelemy Dabré, ce moment est l’illustration parfaite du rôle que joue l’école et qui consiste à construire des ponts entre les nations. En accueillant ces stagiaires, a-t-il fait savoir, l’ENAREF met en exergue, une fois de plus, son rôle unique dans la consolidation des liens entre les nations. Ces impétrants sont dans la bonne école, à en croire M. Dabré. « Je note avec une grande fierté que notre école a reçu le « prix or » de la qualité. C’est la preuve que l’ENAREF est engagée dans la quête permanente de l’excellence. Cette prestigieuse école est un cadre exceptionnel d’apprentissage », a-t-il relevé.
Le directeur général de l’ENAREF a donc encouragé les stagiaires à profiter pleinement de la formation qui y est dispensée afin de transformer significativement leurs carrières. Il les a aussi exhortés à participer activement à toutes les activités que l’école mènera. Il a terminé son mot de bienvenue avec un clin d’œil à son prédécesseur, Adama Badolo, ancien directeur général de l’ENAREF, parrain de cette édition.
Il a également témoigné sa reconnaissance au ministre en charge de l’économie pour son soutien constant à cette école. Le parrain, Adama Badolo, a été reconnaissant du fait qu’il soit associé à cette cérémonie. « C’est un honneur pour moi. Je témoigne ma reconnaissance au DG de l’ENAREF et je le félicite pour cette initiative, première du genre à l’ENAREF », a-t-il dit. Il s’est associé à la communauté de l’ENAREF pour souhaiter la bienvenue à ses filleuls. Il a terminé en appelant toute la communauté de l’ENAREF à faciliter leur intégration afin qu’à la fin de leur formation, « ils soient des dignes ambassadeurs de l’ENAREF », a-t-il souhaité.
Repousser les milites
Le secrétaire général du ministère en charge de l’économie, Vieux Abdoul Rachid Soulama, a rappelé que ces impétrants sont ici parce que le Burkina Faso est désormais leur pays. Ces moments, a-t-il ajouté, marquent le début d’une expérience où les limites doivent être constamment repoussées. Parce que vous venez de faire votre entrée dans une institution d’excellence.
« L’ENAREF n’est pas seulement une école de formation, c’est aussi un espace dans lequel vous aurez à nouer des amitiés durables. Cette école est un microcosme de diversité sociale. Je vous exhorte donc à adopter une attitude audacieuse, à saisir cette occasion pour vous surpasser. Car vous êtes des architectes de votre avenir et l’ENAREF vous offre le matériel. Rêvez grand, je vous souhaite une année couronnée de succès », a conseillé le secrétaire général du ministère de l’Economie.
Cette cérémonie a connu la présence de la directrice générale du Trésor, du consul honoraire de la Guinée au Burkina et la participation en ligne des ministres centrafricain, gabonais de l’économie, entre autres.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net