Coopération Burkina-Unicef : Près de 52 milliards investis en 2024 dans l’éducation et la protection de l’enfant
Ouagadougou, 17 déc. 2024 (AIB) – En 2024, l’Unicef a injecté près de 52 milliards FCFA dans l’éducation, la santé, la nutrition et la protection de l’enfant au Burkina Faso, ont informé mardi les acteurs de mise en œuvre du programme de coopération entre l’État du Burkina Faso et l’organisme onusien.
Selon le Directeur général de l’Économie et de la Planification du Burkina Faso, Dr Larba Issa Kobyagda, la coopération entre son pays et l’Unicef a permis au système des Nations unies d’investir en 2024 près de 52 milliards FCFA dans les secteurs de l’éducation, la santé, la nutrition, la protection sociale et la protection de l’enfant, au profit des populations.
Dr Larba Issa Kobyagda s’exprimait le mardi 17 décembre 2024 à Ouagadougou, lors de la revue annuelle globale conjointe 2024 du programme de coopération État du Burkina Faso-Unicef 2018-2020, prolongé jusqu’en 2024-2025.
Cette rencontre est destinée à analyser les performances des composantes dudit programme.
Pour le Directeur général de l’Économie, cet atelier est un exercice de redevabilité au cours duquel les directions sectorielles vont examiner les actions menées en 2024 par l’Unicef et ses partenaires, en vue de trouver les réajustements nécessaires pour une meilleure exécution du programme en 2025.
Il s’agira également d’évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des résultats prévus pour l’année 2024 ainsi que d’identifier les goulots d’étranglement et les contraintes rencontrées dans leur mise en œuvre, a-t-il ajouté.
Avec l’appui du gouvernement burkinabè, plusieurs activités ont été réalisées au cours de l’année 2024, malgré le contexte sécuritaire, a indiqué pour sa part le représentant adjoint de l’Unicef au Burkina Faso, James Mugaju.
Ces actions, qui s’inscrivent en droite ligne des priorités de l’État, ont permis entre autres à 200 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable et de construire des hôpitaux ainsi que des structures éducatives pour permettre aux enfants d’apprendre dans des conditions acceptables dans les zones à défis sécuritaires, a poursuivi M. Mugaju.
Agence d’Information du Burkina
YOS/ata