Ministère chargé de l’Environnement : Le bilan des activités de l’année 2024 jugé plus satisfaisant
Le vendredi 20 décembre 2024, au conseil régional des Hauts-Bassins, le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement (MEEA), Roger Baro, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’année 2024, du conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) dudit ministère, placée sous le thème « Réformes organisationnelles du MEEA : enjeux et dispositions de mise en œuvre ».
Échanger sur le programme de performance de l’année 2025, tirer les enseignements des activités de 2024 et débattre de la question de réorganisation du département en charge de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement. Tels sont les axes qui feront l’objet d’échanges au cours de cette deuxième session ordinaire du CASEM du ministère en charge de l’Environnement. Avec le dernier organigramme des départements ministériels, le ministre Roger Baro a laissé entendre que son département a connu un profond changement au niveau déconcentré.
« En 2025, nous aurons la direction régionale des eaux et forêts, celle de l’eau et de l’assainissement, de l’environnement. Il y a aussi une réarticulation au niveau des unités combattantes des eaux et forêts qui sera mise en place pour contribuer à la reconquête du territoire national », a-t-il précisé.
Au cours de cette session, il indique que les échanges vont porter sur les synergies d’action et déterminer les codes à donner pour mettre en œuvre ce programme conformément à l’appel du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, transmis en trois axes majeurs par le premier ministre.
« Il s’agit de l’accélération dans la mise en œuvre des actions sur le territoire, la lutte contre la corruption et la diminution de manière drastique du budget de fonctionnement et l’orienter vers les investissements au bénéfice des populations », a mentionné le patron du département en charge de l’environnement.
Pour lui, son département est un ministère de service, donc ce qui lui permet d’affirmer qu’ils ne sont jamais satisfaits des résultats. « Même si vous avez donné beaucoup d’eau aux populations, il y en aura toujours qui n’en recevront pas », a-t-il illustré. A la date du 31 octobre 2024, il a indiqué que son département était à plus de 72% d’exécution, mais les acteurs dudit ministère continuent de partir aux actions concrètes afin de savoir s’il y a des difficultés en matière d’eau, d’assainissement, de renforcement de la couverture végétale et de sécurisation des massifs fonciers.
Directeur général des études et des statistiques sectorielles du MEEA, Boubacar Ilboudo, estime que le bilan de la mise en œuvre de l’ensemble des actions au 31 octobre 2024, pourrait s’améliorer, mais au regard de certaines contraintes et de certaines difficultés rencontrées, le bilan enregistré est jugé satisfaisant et pourra certainement évoluer d’ici au 31 décembre 2024.
« Pour l’année 2024, on peut noter des motifs de satisfaction, car le ministère a contribué tant bien que mal à l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable des populations, avec un accent mis sur les PDI, de sorte à apporter de l’eau dans les zones reconquises et améliorer le cadre de vie et l’assainissement adéquat », a-t-il ajouté.
Pour le budget de l’année 2025, il laisse entendre qu’il se chiffre à plus de 112 milliards de FCFA, dont plus de 72% de ressources propres et plus de 67% sont consacrés aux investissements. La mise en œuvre de ce budget, pour lui, s’inscrit dans le cadre de la reconquête du territoire et de la réinstallation des PDI.
« Dans le domaine de la reconquête du territoire et de la sécurisation des massifs forestiers, il est attendu la mise en place de cinq cantonnements, le recrutement et la formation de 1000 agents des eaux et forêts pour renforcer les capacités opérationnelles ainsi que de l’opérationnalisation du dispositif de réarticulation », a-t-il insisté.
Dans le domaine de l’environnement, il signifie qu’il est attendu, pour l’année 2025, la récupération de 5 000 hectares de terres dégradées, la mise en terre de 6 millions de plants et la mise en place de 300 entreprises de transformation de produits forestiers non ligneux. Au plan assainissement et accès à l’eau potable, le DG Boubacar Ilboudo mentionne la réalisation de 1200 forages, 400 AEPS, 21 postes autonomes, 150 kilomètres de plantation et d’alignement et 15 hectares d’aménagement des espaces verts.
Moussa Koné (Collaborateur)
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