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Burkina : Dénoncer les accords militaires est la seule façon pour l’Afrique de construire des armées indépendantes, selon le président du Faso

<p><strong>Burkina &colon; Dénoncer les accords militaires est la seule façon pour l’Afrique de construire des armées indépendantes&comma; selon le président du Faso<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Ouagadougou&comma; 13 janv&period; 2025 &lpar;AIB&rpar; – Le président du Faso&comma; le capitaine Ibrahim Traoré&comma; a affirmé lundi que pour construire des armées indépendantes&comma; les dirigeants africains doivent dénoncer purement et simplement les accords de coopération militaire&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>« Il faut rompre les accords de coopération militaire&comma; c’est la seule façon d’avoir une armée indépendante&comma; de se construire et d’être fort »&comma; a déclaré le président du Faso&comma; le capitaine Ibrahim Traoré&comma; avant de regretter que nombre de ses pairs n’aient pas encore compris cela&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le chef de l’État s’exprimait le lundi 13 janvier 2025 à Ouagadougou à l’issue de la traditionnelle montée des couleurs nationales&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Réagissant aux propos du président français Emmanuel Macron&comma; le capitaine Ibrahim Traoré a appelé les populations à la prudence&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Il s’agit de poudre aux yeux des populations »&comma; a-t-il indiqué&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Vous ne verrez plus de bases militaires ni de soldats en tenue militaire&period; Mais ils vont se constituer en société de sécurité pour protéger leurs entreprises »&comma; a expliqué le président du Faso&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il n’y a donc pas de rupture à proprement parler&comma; mais un changement de tactique ou de stratégie des forces françaises en Afrique&period; Il s’agit d’une dissolution qui garde son socle&comma; a insisté le chef de l’État burkinabè&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le président Traoré a saisi l’occasion pour rendre hommage aux dirigeants tchadiens qui ont dénoncé ces accords&comma; et où l’armée française a commencé à plier bagage&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><br &sol;>&NewLine;<strong>YOS&sol;ata<&sol;strong><&sol;p>

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