Le Dr Joël Arthur Kiendrébéogo a été nommé secrétaire général du ministère de la Santé lors du conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025. Maître-assistant hospitalo-universitaire en santé publique, il occupait précédemment le poste de secrétaire technique des réformes sur le financement de la santé au ministère de la Santé.
Titulaire d’un baccalauréat série D obtenu en 1999 au Petit séminaire de Nasso, dans le Houet, Joël Arthur Kiendrébéogo a obtenu son doctorat en médecine humaine en 2008 à l’université Joseph Ki-Zerbo. Sous la supervision du Professeur Arouna Ouédraogo, ses travaux ont porté sur les « Troubles psychotiques aigus et transitoires dans le service de psychiatrie du CHU-YO : aspects épidémiologiques et cliniques de 2003 à 2007 ».
Parcours académique et professionnel
En tant que médecin généraliste au CMA Paul VI, il était responsable du service de pédiatrie. Il exerçait également en tant que vacataire à la clinique Philadelphie à Ouagadougou.
Stagiaire interne à l’Institut de recherches en sciences de la santé (IRSS) de juillet 2011 à décembre 2011, il a travaillé sur les coûts de la politique de subvention des accouchements et des soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) au Burkina Faso, ainsi que sur les effets du changement de mode de remboursement sur les coûts des SONU dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) des districts sanitaires de Boussé et de Zorgho.
En 2012, il a obtenu un master 2 en économie de la santé dans les pays en développement et en transition au Centre d’études et de recherches sur le développement international (CERDI) de l’Université d’Auvergne. La même année, il a obtenu un diplôme universitaire en nutrition, agression et maladies chroniques à la faculté de médecine et de pharmacie de Clermont-Ferrand 1 en France.
Sa carrière d’économiste de la santé a débuté au Tchad en 2012, où il a été directeur adjoint du projet pilote de Financement basé sur la performance (FBP).
Par la suite, il a obtenu trois diplômes universitaires à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, en Belgique, en 2014, 2019 et 2020 : politiques de santé, méthodes qualitatives et mixtes dans la recherche en santé internationale, et conception et évaluation des programmes de santé.
En 2020, il a obtenu un autre master en santé publique, option économie de la santé, à l’Institut africain de santé publique (IASP) à Ouagadougou.
Assistant hospitalo-universitaire en économie de la santé, il a été promu maître-assistant en juillet 2023.
La même année, il a obtenu un diplôme universitaire en Méthodes et pratiques en évaluation médico-économique (MPEME) à l’Institut de santé publique, épidémiologie et développement (ISPED) de l’université de Bordeaux, en France.
Publications et encadrements
Dr Joël Arthur Kiendrébéogo a collaboré à la rédaction de plusieurs ouvrages collectifs publiés en 2023. Il y a « Coût de la prise en charge de la dermatite atopique à Ouagadougou, Burkina Faso, publié dans la Revue des sciences et technologies » ; « Disponibilité et accessibilité financière aux moyens diagnostiques et thérapeutiques de l’asthme et de la bronchopneumopathie chronique obstructive dans la ville de Ouagadougou, dans la revue des maladies respiratoires » ; « Le rôle et la contribution de la société civile et des acteurs communautaires dans la prévention et le contrôle de la COVID-19 : le cas du Mouvement COMVID COVID-19 au Burkina Faso. »
Dr Kiendrébéogo a également encadré et continue d’encadrer des thèses au Burkina Faso. En 2023, il a supervisé la thèse de doctorat de Hayoro Donfiénini intitulée « Analyse de la mise en œuvre et des effets du projet ‘village sans paludisme’ sur l’incidence du paludisme dans l’aire sanitaire du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Dangouna au Burkina Faso entre 2021 et 2023 ».
Sauf erreur ou omission, il encadre actuellement les travaux de Guira Issa et de Woba Djaléli. Guira Issa travaille sur l’évaluation du coût de la prise en charge des patients infectés par le VIH et suivis au CHU de Bogodogo à Ouagadougou. Quant à Woba Djaléli, il se penche sur l’évaluation de la qualité des soins perçue par les parturientes ayant accouché dans les centres de santé et de promotion sociale utilisant le registre électronique de consultation de la maternité (REC-Maternité).
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Crédit-photo : Capture d’une vidéo de Health Financing WHO
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