<p>Burkina : Une association appelle à s’inspirer de l’expérience vénézuélienne dans la lutte contre l’impérialisme</p>
<p>Ouagadougou, 18 janv. 2025 (AIB) – L’Association « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » a invité jeudi le peuple burkinabè, en particulier les autorités, à suivre le modèle vénézuélien dans sa quête de souveraineté pour libérer le pays du joug impérialiste.</p>
<p>Forte de ses 25 ans de résistance contre la domination extérieure, l’organisation estime que le peuple burkinabè, en particulier les autorités, doit s’inspirer de l’idéologie vénézuélienne, a indiqué le coordinateur de l’association, Serge Imhotep Bayala.</p>
<p>Le coordinateur de cette organisation de la société civile burkinabè s’adressait à la presse samedi 18 janvier 2025, de retour d’une mission en République bolivarienne du Venezuela.</p>
<p>Selon lui, une ouverture a été créée par le président vénézuélien Nicolás Maduro, qui lors de son investiture le 10 janvier 2024, a promis d’effectuer une visite de travail et d’amitié au pays des Hommes intègres, en raison de « la proximité des luttes que mènent les peuples des deux pays ».</p>
<p>« Nous pensons qu’il ne faut pas rater l’occasion de rapprocher une fois de plus nos deux peuples à travers leurs leaders », a déclaré Serge Bayala.</p>
<p>Selon le coordinateur, en matière d’organisation des masses, l’expérience vénézuélienne enseigne qu’on ne peut occuper une responsabilité d’État, même pour gérer des toilettes, sans adhérer à la révolution bolivarienne.</p>
<p>« Là-bas, les technocrates sont considérés comme une ressource humaine qui alimente la démocratie libérale, parce qu’ils sont désincarnés », a rapporté le responsable de l’association.</p>
<p>Dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, M. Bayala estime que les autorités burkinabè doivent agir comme l’ex-président Hugo Chávez, qui a décidé que 99 % du pouvoir d’exploitation du pétrole et du gaz reviennent à son peuple, contre 1 % pour les multinationales.</p>
<p>Tout en saluant les avancées notables enregistrées dans les négociations sur la question minière au Burkina, l’association « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » appelle les autorités à prendre des décisions audacieuses.</p>
<p>« Les richesses du sous-sol du Burkina Faso n’appartiennent pas au Canada, à la France, à la Hongrie ou à l’Australie, mais au peuple burkinabè », a-t-il insisté.</p>
<p>Selon l’association, la coopération culturelle entre les deux pays est envisageable, car Ouagadougou et Caracas ont hérité de révolutions similaires.</p>
<p>« C’est par la culture que le Venezuela parvient à faire approprier les grands idéaux de la révolution à son peuple », a souligné M. Bayala.</p>
<p>Il estime qu’il appartient au Burkina Faso de retirer le monopole de sa culture à l’impérialisme, comme l’a fait le Venezuela, et de la financer afin qu’elle puisse contribuer à l’élan de libération.</p>
<p>Agence d’information du Burkina</p>
<p>YOS/ata</p>
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