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Burkina : « Depuis l’avènement de l’AES, nos ennemis tentent vainement de freiner l’élan révolutionnaire de nos peuples » (ACPB-Mouvement jeunesse, réveille-toi)

L’Alliance citoyenne panafricaine du Burkina (ACPB) et le Mouvement Jeunesse réveille-toi ont conjointement animé une conférence de presse dans l’après-midi du samedi 25 janvier 2025 à Ouagadougou. Il s’est agi pour les responsables de ces organisations de la société civile, membres de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) de donner leur lecture de la situation nationale et d’appeler à une mobilisation conséquente le 28 janvier 2025, tant au Burkina que dans les deux autres pays de l’AES, le Mali et le Niger, pour marquer l’an I du retrait de la CEDEAO et réaffirmer le soutien à l’élan de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Selon les membres de l’Alliance citoyenne panafricaine du Burkina (ACPB) et du Mouvement Jeunesse réveille-toi, la trajectoire désormais prise par les autorités à travers l’Alliance des Etats du Sahel(AES) « conduit inévitablement » vers un lendemain meilleur et vers la prospérité commune. Ils réitèrent donc l’engagement de leurs organisations aux côtés des trois chefs d’État (Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani) et de leurs gouvernements, qu’ils encouragent à continuer « dans cette dynamique triomphale ».

« Nous les encourageons à prendre toutes les initiatives allant dans le sens de la restauration de nos différentes souverainetés. Nous ne saurons terminer sans appeler encore une fois les masses populaires à prendre d’assaut la place de la Révolution de Ouagadougou ce 28 janvier 2025 à partir de 8h, ainsi que dans toutes les grandes villes du Burkina afin qu’ensemble, nous puissions donner un message fort à l’opinion publique nationale et internationale. À toute la jeunesse du Burkina, du Mali et du Niger, la passivité équivaut à la complicité, nous devons nous unir et nous mobiliser ce 28 janvier pour notre soutien indéfectible aux autorités de l’AES », ont adressé les conférenciers.


À 72 heures de la manifestation marquant l’an I du retrait de la CEDEAO, les responsables de ces organisations affirment qu’alors que les adversaires prédisaient la catastrophe après la décision souveraine de quitter l’institution sous-régionale, les peuples de l’AES ont su surmonter toutes les difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Mieux, affirment-ils, ils ont pu engranger d’énormes acquis, tant du point de vue sécuritaire qu’économique. D’où leur reconnaissance à l’endroit des peuples et par ricochet, à l’ensemble des acteurs qui ont pu contribuer à faire échouer les tentatives d’intimidation et de déstabilisation des trois pays.

« Faut-il le rappeler, depuis l’avènement de la création de l’Alliance des États du Sahel, nos ennemis, sous la bannière des forces obscurantistes et rétrogrades, tentent vainement de vouloir freiner l’élan révolutionnaire de nos peuples. Ainsi, à travers des stratagèmes dignes des époques révolues, nos ennemis, ayant depuis longtemps infiltré certaines institutions, dont la CEDEAO en tête, trament des complots et intrigues pour intimider nos chefs d’États. Ces ennemis, n’étant toujours pas convaincus de l’irréversibilité de notre dynamique actuelle, tentent vainement, en collaboration avec des valets locaux, d’étouffer l’optimisme de nos peuples dans l’exercice de leur propre souveraineté. C’est d’ailleurs la raison fondamentale pour laquelle un sommet de la CEDEAO avait été organisé en novembre dernier pour, semble-t-il, vouloir accorder un délai supplémentaire de 06 mois aux États de l’AES pour revenir à la CEDEAO, alors que cette même CEDEAO se trouve dans une dyspnée respiratoire. Nous voulons ici et maintenant prendre l’opinion publique nationale et internationale à témoins contre toutes ces tentatives d’intimidation. C’est au nom de la souveraineté, de l’autodétermination et en toute indépendance que nos États ont fait le choix, celui de couper le cordon ombilical qui nous lie à l’impérialisme à la date du 28 janvier 2024. À la sortie de la CEDEAO, nos chefs d’États avaient clairement parlé de leurs motivations. Des motivations que nous trouvons sincères et très légitimes. Cette décision est une question de non-retour. Nous, peuples sahéliens, soutenons fermement cette posture et mettons en garde toutes ces forces obscurantistes qui s’hasarderaient à vouloir nous arrêter », ont exprimé les conférenciers.

Le secrétaire général de l’ ACPB, Assamadou Guiré, porte-parole à la conférence de presse.

O.H.L

Lefaso.net

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