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<p><strong>Dans le cadre du Festival International de la Gastronomie et de l’Identité Culturelle de l’Alliance des États du Sahel (FIGIC/AES), une compétition d’art culinaire se tiendra du 25 au 28 février 2025 à Ouagadougou. Cet événement, qui réunit le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que des pays invités, vise à valoriser les mets locaux et à renforcer les liens culturels entre les peuples.</strong></p>
<p>En prélude à cette première édition, la présélection des candidats burkinabè s’est déroulée le samedi 8 février 2025 à Ouagadougou.</p>
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<p>Olivia Bayala, coordonnatrice du festival, a précisé que chaque pays dispose d’un quota de participation. « Nous avons reçu une quarantaine de candidatures pour le Burkina Faso. Le Mali et le Niger ayant déjà effectué leur présélection, il ne restait que notre pays à organiser cette étape afin d’assurer une bonne tenue de la compétition. À l’issue du FIGIC, un menu commun à l’AES sera proposé », a-t-elle ajouté.</p>
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<p>Le Tchad, pays invité d’honneur, participe également à cette compétition culinaire. Rosalie Moïpard, restauratrice tchadienne présente à l’événement, a soumis des plats typiques de son pays, dont du tô de petit mil accompagné de la sauce « Bundu », du pistache au poisson fumé à l’étoffé, ainsi qu’une boisson locale. « C’est une très bonne initiative, car elle permet à chaque pays de mettre en avant son patrimoine gastronomique », a-t-elle souligné avec enthousiasme.</p>
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<p>Le jury, dont fait partie Thérèse Nebié/Traoré, évaluera les plats sur quatre catégories : l’entrée, le plat de résistance, le dessert et la boisson. Les critères de notation porteront sur l’hygiène, la présentation, le goût et la valeur nutritive. « Le niveau de la compétition est très élevé, il y a beaucoup d’innovation et c’est vraiment intéressant », a-t-elle confié.</p>
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<p>Parrain des journées de l’Alliance à plaisanteries, Razaag-naaba Belemwendé de Boudri a insisté sur l’importance de revenir aux valeurs endogènes. « L’homme ne vit pas que de belles paroles, mais aussi de savoir-faire et de bonne nourriture. Nous avons un immense potentiel en matière de gastronomie, et il est essentiel de le valoriser », a-t-il déclaré.</p>
<p>Les préparatifs du festival avancent à grands pas. Avec un tel engouement, cette première édition du FIGIC/AES s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour la promotion du patrimoine culinaire et culturel des pays de l’Alliance des États du Sahel.</p>
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