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Passoré: Les partenaires financiers invités à soutenir le comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation
Yako, 7 fév. 2025 ( AIB)-Le haut commissariat du Passoré avec l’appui financier du Projet Béoolgo a tenu le jeudi 6 février 2025 à Yako, la deuxième session ordinaire de l’année du Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Passoré. Pour l’occasion, les partenaires financiers ont été invités à soutenir le COPROSUR pour l’atteinte des objectifs escomptés.
Le Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation(COPROSUR) du Passoré s’est réuni le jeudi 6 février 2025,à la mairie de Yako pour dresser le bilan de ses activités de l’année 2024.
Au total, quatre communications ont été présentées aux participants lors de la rencontre présidée par le haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré.
La première communication livrée par l’agent à la direction provinciale de l’Action humanitaire du Passoré, Mahamoudou Sana a porté sur le plan contingence de préparation et de réponse aux catastrophes et les crises humanitaires de 2024 à 2027.
A l’écouter, le plan de contingence vise à mettre en place un dispositif opérationnel et coordonné permettant de répondre aux éventuelles urgences.
Dans sa communication M. Sana a fait cas des types de catastrophes dans la province du Passoré, à savoir les conflits communautaires, les inondations, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, les incendies, les attaques terroristes, les épidémies et les éboulements dans les sites aurifères.
Ce plan estimé à 279 334 000 F CFA s’étend de juillet 2024 à juin 2027 et assure, entre autres, la surveillance des risques de catastrophes et la fourniture des secours et de la protection.
La deuxième communication faite par le directeur provincial en charge de l’Action humaine du Passoré, Elvis Bambio s’est focalisé sur l’état des lieux des initiatives de mobilisation endogène pour répondre aux urgences.
Les principaux acteurs impliqués dans la mobilisation endogène des ressources, sont entre autres, les institutions traditionnelles et religieuses, les organisations de la société civile et l’association des ressortissants de Yako vivant en Côte d’Ivoire, a relevé le communicateur .
« Les autorités locales et les initiatives citoyennes locales des fils de la localité sont également impliquées dans la chaîne de mobilisation des ressources qui concerne les cotisations, les levées de fonds communautaires et les dons », a-t-il ajouté.
La troisième communication a été assurée par le projet Béoolgo, partenaire financier a concerné le bilan des activités et la préparation multisectoriel aux risques de catastrophes pour faire face aux urgence endogènes.
Selon le chargé de projet de l’ONG/TDH, Frédéric Sansan Lanta , le projet BEOOLGO contribue à réduire les vulnérabilités des populations, face aux crises et catastrophes des zones exposées aux risques sécuritaires et climatiques dans la province du Passoré et celles du Nayala, du Poni et du Kadiogo.
Dans sa mise en œuvre le projet a engrangé des résultats probants dans la gestion des crises humanitaires à travers la formation des acteurs sur l’outil ERIM et la dotation des structures sanitaires et les communautés des zones ciblées d’un système de surveillance et d’alerte précoce intégré. On peut également noter le renforcement des capacités des structures de secours d’urgences et de réhabilitation.
M. Lanta a expliqué qu’à la date du 6 février 2025, le projet a enregistré des succès dans 4 piliers notamment, la gestion des risques de catastrophes , la diffusion des alertes et communications par messages et les équipements/outils et la capacité de préparation et d’intervention.
La dernière communication s’est axée sur l’Initiative présidentielle pour le Développement Communautaire (IPDC).
Selon le chargé de mission à la présidence du Faso pour le compte de la région du Centre-Nord, Marcel Sawadogo, les échanges avec les différents responsables des services ont pour but de fournir des informations sur l’ IPDC.
Pour M. Sawadogo, les principes de l’IPDC, sont entre autres, la participation volontaire, la responsabilité, la recevabilité, la transparence et le renforcement des capacités locales.
Le Président du COPROSUR et haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré a remercié les participants pour leur disponibilité et surtout pour la qualité des échanges jugés fructueux.
M. Sangaré a traduit sa reconnaissance aux partenaires financiers, dont l’ONG Terre des Hommes pour son accompagnement constant.
Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA
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