Burkina Faso : Le média Mousso News forme 50 femmes en saponification et en compostage
Pour l’autonomisation de la femme, le média en ligne Mousso News a lancé, ce 12 février 2025 à Ouagadougou, une formation en saponification et en compostage au profit de 50 femmes. La formation entre dans le cadre du projet : « Construction communautaire pour mettre fin au mariage d’enfants, à l’excision et aux violences faites aux enfants dans les régions du Centre et du centre-Sud.
Pendant 48h, du 12 au 13 février 2025, 50 femmes de Ouagadougou vont bénéficier d’une formation en saponification et compostage. Selon Bassératou Kindo, promotrice de Mousso News, chef de file du projet, ces formations sont un processus visant à aboutir à l’émancipation et à l’autonomisation des femmes à Ouagadougou. La saponification, selon Bassératou Kindo, est une activité génératrice de revenue qui peut permettre aux femmes, si elles ont les outils, d’être autonomes.
Concernant le compostage, Bassératou Kindo a fait savoir que la finalité de la formation, c’est de permettre aux femmes de se lancer dans les cultures de contre-saison. Mousso News dispose d’un espace cultivable sur la ceinture verte de Ouagadougou à Tanghin. C’est un site offert par la mairie de Ouagadougou dans le cadre de la mise en valeur de la ceinture verte de Ouagadougou. Selon Bassératou Kindo, si les femmes savent fabriquer le composte, de l’engrais bio, elles pourront mettre en valeur la terre, produire des légumes et subvenir à leurs besoins.
« Quand, on a été approché pour la mise en œuvre du projet, on s’est dit, on a un espace disponible et des femmes qui veulent travailler et s’autonomiser. C’est pourquoi, nous avons pris l’initiative de former les femmes en technique de fabrication de composte. Une fois la formation achevée, elles pourront travailler la terre et produire des légumes », a-t-elle expliqué.
Pour une construction communautaire, en vue de mettre fin aux mariages d’enfants, à l’excision et aux violences faites aux enfants, il faut, à estimer Bassératou Kindo, permettre aux femmes d’être autonomes sur le plan financier. Et la meilleure façon d’atteindre l’autonomisation de la femme, c’est d’offrir à cette dernière, des formations adaptées, a insisté la promotrice de Mousso News. Pour elle, si les femmes sont autonomes financièrement, elles peuvent se prendre en charge, prendre en charge l’éducation de leurs enfants et par ricochet lutter contre les mariages forcés, les violences basées sur le genre et l’excision.
« Nous avons des femmes qui sont volontaires et qui veulent travailler. Le but à long terme, c’est de former le maximum de femmes dans plusieurs domaines. Je pense que si les femmes peuvent générer des revenus journaliers, ce sera bénéfique pour la communauté », a confié Bassératou Kindo.
Saydou Ismaël GANAME
Faso7
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