Contrats d’objectifs du gouvernement : 84,60 % de taux d’exécution réalisé par le ministère en charge des infrastructures
Le ministère en charge des infrastructures enregistre un taux global d’exécution de 84,60 % au 31 décembre 2024. C’est ce qui est ressorti du contrat d’objectifs de ce département, qui a été présenté au Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel, ce jeudi 13 février 2025 pour évaluation.
Ses deux principaux objectifs ont été la sauvegarde du patrimoine routier, aéroportuaire, maritime et cartographique, ainsi que la relance des travaux d’infrastructures.
Ce taux de 84,60 % se traduit, entre autres, par l’entretien d’environ 6 600 km de routes et 1 200 km de pistes rurales. De plus, 13 km de voirie urbaine ont été réalisés à Ouagadougou et 30 km à Fada N’Gourma. Cependant, en raison du contexte sécuritaire, certaines zones n’ont pas pu bénéficier de réalisations, selon le ministre.
« Nous pensons que cela doit être amélioré. Il faut aussi noter que les objectifs non atteints sont en partie dus à la situation sécuritaire du pays. Par ailleurs, la libération des emprises nous pose énormément de problèmes. Nous attendons que les concessionnaires, notamment la SONABEL, l’ONEA et l’ONATEL, libèrent les emprises. À cela s’ajoute la contre-performance de certaines entreprises, qui ne respectent pas les délais prévus. Nous allons donc prendre des dispositions, notamment des résiliations de contrats. C’est ce que nous faisons déjà, car nous voulons des ouvrages de qualité », a expliqué le ministre.
Par ailleurs, Adama Luc Sorgho a souligné que de grands chantiers sont en préparation, avec l’ambition pour l’État de réaliser ses propres infrastructures routières, notamment à travers l’initiative Faso Meebô.
« Les 13 régions seront dotées de brigades de travaux routiers. Ces brigades existaient auparavant, mais en raison de certaines orientations, notamment en 1990 et 1992, elles ont été cédées au privé avec la création de la société de location de matériel. L’administration s’est alors limitée à la conception et au contrôle. Aujourd’hui, nous pensons qu’il faut aller plus vite. Quand on constate que depuis 1967, nous avons 15 272 km de réseau classique, mais que seulement quatre routes ont été réalisées, il est évident que nous pouvons mieux faire », a déclaré Adama Luc Sorgho.
Josué TIENDREBEOGO
Faso7
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