Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) : Les activités officiellement lancées à Barkoundouba
Les activités de la centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) ont officiellement été lancées, ce 14 février 2025, à Barkoundouba dans la commune de Ziniaré, région du plateau central.
Avec la centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET), c’est un ouf de soulagement pour le secteur de l’élevage et de la santé animale en général. Rendre disponibles et accessibles les médicaments vétérinaires et résoudre le risque sanitaire du cheptel, tout en luttant contre les produits de contrefaçon, telles sont les missions qui ont été assignées à la Centrale. C’est ce qu’a fait savoir le ministre délégué, Amadou Dicko, représentant du ministre des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié.
En plus de ces prérogatives, le ministre délégué a ajouté que la CAMVET est construite selon les normes internationales d’entreposage et de distribution des médicaments vétérinaires. Elle dispose de deux magasins de produits secs d’une capacité de 2 500 m³, de deux chambres froides de 200 m³ et 400 m³. Pour le ravitaillement des produits dans les différentes régions, la Centrale est équipée d’un camion frigorifique et de deux camions pour la livraison interurbain. Avec toutes ces dispositions, Amadou Dicko a indiqué que cela devrait permettre à chaque éleveur de disposer des médicaments nécessaires et à moindre coût.
« Il est important de rappeler que les produits vétérinaires de qualité jouent un rôle essentiel dans la protection de la santé animale et de la santé publique vétérinaire en ce sens qu’ils doivent, tout en étant efficaces et sans effets néfastes pour l’animal, garantir une parfaite innocuité pour les utilisateurs du médicament, le consommateur des denrées alimentaires issues des animaux traités et pour l’environnement », a-t-il précisé avant d’inviter les éleveurs à se départir des produits contrefait pour s’adonner à l’usage de ceux issus de la CAMVET.
À ce stade, le directeur général de la CAMVET, Seydou Ouattara, a expliqué que la centrale n’est qu’à 20 % de ses capacités en termes de produits stockés. Cependant, il a rassuré que « d’ici le mois de juillet, nous allons atteindre notre vitesse de croisière ». Après cette étape, il a notifié que la centrale sera présente indirectement dans les différentes régions à travers des agences implantées.
À sa prise de parole, le représentant des éleveurs a reconnu effectivement que l’absence de produits vétérinaires certifiés avait des conséquences néfastes sur la santé de leurs animaux. Conscients que leurs troupeaux constituent une source de revenus principale pour eux, il a, au nom de ses pairs, pris l’engagement de sensibiliser les acteurs sur la nécessité d’utiliser les médicaments provenant de la CAMVET.
« C’est pourquoi, nous saluons cette initiative et remercions encore une fois de plus les autorités nationales ainsi que tous les partenaires qui ont contribué à sa concrétisation. Cette centrale est une réponse concrète à nos préoccupations et témoigne de la volonté du gouvernement d’améliorer durablement les conditions de l’élevage dans notre pays », a lu Boureima Diallo, le représentant.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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